2014年1月28日星期二

Quel avenir pour les relations franco-chinoises ?

 
A l’occasion des commémorations du 50ème anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la République française et la République populaire de Chine,le Président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone s'est rendu en Chine, accompagné d’une délégation de députés.

Voici le bilan qu'il a dressé hier soir de son voyage :

"Le 27 janvier 1964, le général de Gaulle prenait la décision historique de rétablir les relations diplomatiques de la France avec la République populaire de Chine. 50 ans plus tard, jour pour jour, j’ai le grand honneur d’avoir été invité par le Président de l'Assemblée populaire nationale à célébrer à Pékin cet anniversaire franco-chinois.

Au cours d’un voyage diplomatique, qui aura duré cinq jours, je me suis longuement entretenu avec le Président de la République populaire de Chine, M. Xi Jinpin, avec mon homologue, M. Zhang Dejiang, avec Mme Liu, vice-première ministre du Conseil des affaires d'Etat de Chine, plusieurs responsables locaux et nationaux, ainsi qu’avec un grand nombre d’acteurs économiques.

Le haut niveau de ces entretiens politiques est une marque particulière de considération à l'égard de l'Assemblée nationale et de la France. Le peuple chinois a témoigné son grand attachement à cette commémoration : c'est la liberté et l'esprit d'indépendance de la France qui est mise en avant à travers la décision visionnaire du général de Gaulle. Notre relation politique s'est construite sur ce geste fondateur. Les Chinois ont une grande fidélité à l'Histoire, pour les meilleurs moments et les moments les plus difficiles aussi.

Je retiens de ma visite à Shenyang, une forte impression de volontarisme politique pour construire la ville du XXIème siècle et répondre aux enjeux des métropoles de demain, solides, solidaires et durables. Il n'y a qu'en Chine ou l'on construit les lignes de tramway avant la ville elle-même et l'arrivée des habitants !

Je garde en mémoire aussi le visage de nos champions nationaux en Chine : Michelin, premier site de production de pneumatiques en Asie et le tramway opéré par une entreprise française.

La problématique environnementale est omniprésente. À Pékin, la chape de pollution est perceptible. Les Chinois sont désormais résolus à ce que le développement économique aille de pair avec une vraie prise de conscience écologique.

Dimanche soir, plus de 500 personnes présentes à la réception franco chinoise à l'ambassade. Un grand succès. Des vœux à fois pour l'année du Cheval et pour une relation franco-chinoise qui avance au galop !

Aujourd'hui, des cérémonies officielles. Un banquet à la dimension d'une visite d'Etat au Grand palais du peuple. Puis la visite de l’hémicycle. 10 000 places… Impressionnant.

Ensuite, un entretien avec Mme Liu, vice-première ministre. Nous avons parlé de la jeunesse et du renforcement des échanges étudiants. J'ai souligné les efforts réalisés par la France pour faciliter l'accès aux visas et les échanges étudiants.

Aucun sujet tabou dans les échanges politiques. Dans le cadre de l'abolition des camps de rééducation décidée lors du dernier plénum, j'ai demandé des précisions sur la ratification par la Chine du pacte des Nations unies sur les droits civils et politiques. La France est fidèle à elle-même en abordant tous les sujets, y compris les plus sensibles.

Le soir, pour l'exposition de la fondation Charles de Gaulle, avec Jacques Godfrain, son président, j'ai rappelé qu'avec la présence de l'Assemblée nationale le 27 à Pékin, c'est le peuple français qui dit son amitié au peuple chinois. J'ai insisté sur les efforts de la France pour se moderniser économiquement.

Je rentre en France plus que jamais convaincu que cet anniversaire n’est pas simplement une commémoration, mais une promesse d’avenir.

Une promesse pour notre économie. De nombreuses entreprises françaises, dans des secteurs de haute technologie, dans le nucléaire ou l’industrie du luxe, ont su d’ores et déjà montrer la voie, en trouvant leur place sur le marché chinois. Inspirons-nous de ces exemples ! Car c’est cette voie qui permettra à la France d’entrer pleinement dans le nouveau Monde. Un monde dans lequel notre pays doit faire valoir ses atouts, et défendre ses intérêts via notamment une politique commerciale européenne renforcée.

Pour cela, nous devons retrouver l’esprit de conquête, un esprit qui permettra à la France de gagner de nouveaux marchés et de réussir dans la mondialisation, tout en restant fidèle à son histoire, à son modèle social et à son goût de la solidarité.

Cet anniversaire doit être également une promesse d’avenir pour la question des droits de l’homme en Chine. Je l’ai dit à mes interlocuteurs, si la Chine est d’ores et déjà un géant économique, elle doit avancer sur la question des droits et des libertés. Les progrès réalisés dans ce domaine au cours des dernières années doivent être soulignés et encouragés.

Mais que cela soit dans le domaine de l’économie ou des libertés, qu’on se le dise : par-delà ces magnifiques célébrations, une amitié franco-chinoise, franche, lucide, concrète, et résolument tournée vers l’avenir, se met en place."
(Photo : Le Président Claude Bartolone avec le Président de la République populaire de Chine, M. Xi Jinpin)

2014年1月13日星期一

Une formation en Chine pour trouver un mari à l'étranger

La Chine propose désormais aux jeunes filles des cours de 90 jours pour leur permettre de charmer un riche héritier à l'étranger

Les chinoises aimeraient faire un bon mariage
La Chine ne cessera donc jamais de nous étonner… Après qu'une journaliste chinoise ait couvert un séisme face caméra en robe de marié, une formation d'un mois et demi existerait pour les jeunes demoiselles en quête d'amour… fortuné. Messieurs attentions aux jeunes chinoises qui tenteraient de vous aborder sur les Champs Elysées ! Ce programme assez cher apprendrait aux chinoises les armes nécessaires à la quête d'un mari riche et occidental. Lors de ces cours de vie assez particuliers, on leur apprendra les codes de la drague distinguée, comment se montrer cultivées et quel homme choisi parmi les 3 milliards d'hommes sur cette terre. En gros, il s'agit de se chopper un bon parti plus un aller simple en démocratie ! Une pierre deux coups pour ces petites chinoises, en espérant que l'investissement soit rentabilisé !
Que pensez vous de cette formation ?

Une chinoise mariée à un étranger

Une chinoise mariée à un étrangerPar Geraldine BDR

2014年1月6日星期一

Vin : deux frères chinois achètent quatre châteaux en Gironde

Le nouveau groupe dénommé "Bordeaux Vinéam" compte aussi un château en Bergeracois, le tout avoisinant les 250 ha.




Vin : deux frères chinois achètent quatre châteaux en Gironde
Le château Moulin à Vent, 23 ha en AOC Moulis, tête de pont de ce nouveau groupe viticole. © Photo
photo dr

Les frères Yi Zhu et Hongtao You, la cinquantaine, vivent entre Hong Kong et la Colombie Britannique, à l?ouest du Canada. Fortune faite dans la pharmacie, ils font une entrée remarquée dans la viticulture régionale avec l?achat de quatre châteaux en Gironde et un en Bergeracois (château La Salagre, à Pomport, 47 ha dont 30 plantés). En Bordelais, ils sont désormais à la tête des châteaux Moulin à Vent (AOC Moulis, 23 hectares), Vieux Coutelin (AOC Saint-Estèphe, 10 ha), Bourdicotte (Cazaugitat, 105 ha) et Grand Ferrand...
 Publié le 24/10/2013   Sudouest

Quand la Chine s'empare des pépites de l’aéronautique occidentale

Après avoir racheté deux constructeurs américains, les Chinois s'intéressent de très près à de petits avionneurs français en difficulté financière.


Plus de 400.000 salariés, 37 milliards d’euros de chiffre d’affaires, plus de 200 filiales (avionneurs, hélicoptéristes, motoristes…). AVIC (Aviation Industry Cooperation of China), la machine de guerre de l’aéronautique chinoise, a de quoi donner des sueurs froides aux champions occidentaux.
Mais la puissance de feu de ce monstre étatique, qui développe via Comac le moyen-courrier C919, l’avion régional ARJ-21 ou les hélicoptères d’attaque Z-10 et Z-19, n’est pas le seul aiguillon de la conquête chinoise du secteur. Pékin utilise aussi une arme bien plus discrète, et pas forcément moins efficace : le rachat de sociétés occidentales.
Les avions Cirrus et les hélicoptères Enstrom ont été avalés par AVIC
La liste des acquisitions récentes est éloquente: AVIC s’est offert en mars 2011 le spécialiste américain des petits avions d’affaires Cirrus. Le groupe CQHIC a racheté en janvier le fabricant d’hélicoptères américain Enstrom, basé dans le Michigan. Le groupe Superior Aviation Beijing a échoué d’un cheveu à racheter Hawker Beechcraft, mythique constructeur américain en faillite, en octobre 2012.
AVIC a aussi longtemps tourné autour du sous-traitant français Latécoère, spécialiste des aérostructures, du câblage et de l’ingénierie aéronautique (643,6 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2012), qui travaille pour Airbus, Boeing, Bombardier, Embraer et Dassault, avant de renoncer.
Qui sont les Français dans le viseur des Chinois?
Pékin a pourtant bien entamé ses emplettes en France: le groupe minier Leshan Heima a racheté début février l’avionneur savoyard Lisa Airplanes, concepteur de l’Akoya, un hydravion biplace capable de se poser sur terre, neige et eau. La PME était en redressement judiciaire, comme la société lorraine Sky Aircraft, qui développe le projet d’avion tout terrain Skylander.
Ce constructeur français est lui aussi dans le viseur d’une société chinoise.Hong Kong Technology Group Corporation s’est engagée à investir 80 millions d’euros dans le programme, via le géant AVIC. Le tribunal de commerce de Briey (Meuthe-et-Moselle) doit prendre une décision le 4 mars prochain.
Pourquoi cette boulimie d’acquisitions? Petites structures, ces sociétés d’ingénieurs n’en sont pas moins des actifs précieux pour des acteurs chinois qui peinent à avancer leurs développements aéronautiques, comme le prouve l’exemple de l’ARJ-21, un programme cauchemardesque.
Des fonds créés pour éviter la main-mise de Pékin
"Ce qui motive la démarche d’investissements chinoise aujourd’hui, c’est l’acquisition de technologies, et l’accès à un marché européen – quand il existe", explique Jean-François Dufour, du cabinet DCA Chine-Analyse, auteur de Made by China, les secrets d’une conquête industrielle (Dunod, 2012). Qui pose la "question fondamentale" : "Quelle politique est susceptible d’éviter que ces PME se retrouvent en procédure de liquidation, avec des repreneurs chinois pour seule alternative ?"
La France a déjà donné un élément de réponse, en lançant fin janvier le fonds de capital-risque Aerofund III, doté à terme de 300 millions d’euros. Ce successeur des fonds Aeofund et Aerofund II, abondé par le FSI, Airbus, EADS, Safran et Eurocopter, "a pour vocation d’investir dans des PME prometteuses de la filière aéronautique, fournisseurs de rang 1 ou 2 des grands donneurs d’ordre", de moins de 500 millions d’euros de chiffre d’affaires. Les pépites technologiques en difficulté financière peuvent-elles entrer dans son champ d’action? Les premiers investissements du fonds seront l’occasion de le vérifier.