2013年6月13日星期四

Une délégation d'industriels Chinois visite le chantier du projet TerraLorraine à Illange

Bruno Welsch, directeur général de TerraLorraine, et Pascal Péran, chargé de mission, ont accueilli mardi 12 février 2013 une délégation en provenance de la ville de Canton (Guangzhou) et de la Région de Guangxi à Metz puis sur le site d'Illange.




  • Par Didier Vincenot

 Accueil chaleureux pour la délégation d'entrepreneurs de la province de Guangzhou (Canton). © France 3 Lorraine. Benoît de Butler

Le projet TerraLorraine


  • Un pôle d'affaires et d'activités technologiques entre la Chine et l'Europe sur une superficie de 130 hectares, en 5 phases de construction étalées sur une période d'environ 10 ans.
  • Un lieu de rencontres dédiées uniquement aux professionnels européens et chinois :
  • 1er objectif : fournir aux entreprises chinoises un site pour construire des partenariats européens (2000 entreprises chinoises visées).
  •  2e objectif : accueillir également des entreprises européennes désireuses d'exporter vers la Chine, ou de construire des partenariats avec des entreprises chinoises vers des pays tiers.
  • Des activités d'assemblages, de conditionnement, de logistique, de services après-vente qui viendront compléter le projet
  • Un centre d'expositions professionnelles internationales

Des créations d'emplois associées



  • La création d'un minimum de 3.000 emplois équivalents temps plein pour la 1ère phase
  • Un projet novateur avec un positionnement européen qui se différencie des autres projets existants en Europe car :
  1. Il ne s'agit pas d'un centre à destination de grossistes-distributeurs et encore moins d'un site de vente directe aux particuliers, mais d'un centre d'affaires de haute valeur ajoutée où des filiales ou des bureaux représentant les directions des entreprises seront installés.
  2.  la dimension du centre est inégalée en Europe et vise ainsi à se positionner comme leader et pôle de référence pour les échanges entre l'Europe et la Chine.
  3. ITEC est un projet concret, dont le financement est déjà assuré, porté par des européens mais construit en partenariat étroit avec les grandes fédérations professionnelles, nationales et régionales, des entreprises chinoises, qui l'ont validé.

Le projet ITEC (International Industry Trade Technology and Exhibition Center)

  • Pôle européen bilatéral d'affaires et de technologies entre l'Europe et la Chine
  • Phase zéro : organisation et fonctionnement des équipements
  • La phase zéro de 230 347 m² de Surface Hors Oeuvre Nette (permis de construire accordé le 10/02/12), malgré sa dimension, n'est que l'amorce du projet.
  • Sa mise en chantier est prévue à l'automne 2012. (premiers coup de pioche donnés vers septembre-octobre 2012 et équipements livrés fin 2014 - début 2015)

Le site d'Illange (57)

  • Un espace général d'accueil de 8 000 m².
  • Un hall d’expositions (temporaires ou événementielles) de 20 000 m².
  • 20 000 m² de bureaux (sans show-room), occupés par l'administration du site, les services associés, et les entreprises.
  • 182 000 m² d'espaces de sociétés organisés autour d'une douzaine de zones thématiques économiques.
  • L'espace est conçu pour recevoir 2 000 entreprises, chacune occupant à titre permanent un espace moyen de 90 m² sur une douzaine d’espaces spécialisés correspondant à différentes familles de produits

Échange franco-chinois

François Hollande à Pékin pour relancer les relations franco-chinoises

Le président français a été accueilli à Pékin par le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, ce jeudi 25 avril 2013.
Le président français a été accueilli à Pékin par le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi, ce jeudi 25 avril 2013.
REUTERS/Mark Ralston

Par Dominique Baillard
Le président François Hollande est arrivé ce jeudi 25 avril au matin en Chine pour son premier déplacement dans ce pays. Une visite de « haute importance » pour le président chinois Xi Jinping, mais une visite courte : deux jours seulement pour normaliser les relations franco-chinoises et développer les échanges avec la deuxième puissance économique mondiale. Si les questions diplomatiques seront également au menu des discussions, l’épineux sujet des droits de l'homme ne devrait être évoqué qu'avec beaucoup de prudence.

Mieux vaut tard que jamais. Après avoir qualifié la Chine d’adversaire pendant sa campagne électorale, le président Hollande mesure désormais à leur juste valeur les enjeux des relations entre les deux pays. Pour preuve, il emmène avec lui pas moins de huit ministres et quelque 60 chefs d’entreprise.
L'enjeu économique est primordial, car la France est très en retard sur les autres puissances occidentales dans ses échanges avec Pékin. La Chine représente 40 % du déficit extérieur de la France, soit 26 milliards d'euros. Un chiffre qui en dit long sur l'ampleur du travail à accomplir pour rééquilibrer les échanges entre les deux pays. La priorité des priorités pour le président Hollande est donc de faire la promotion du label France.
Dans cette période de crise, il est urgent pour le chef de l'Etat de trouver des débouchés pour la production nationale. Le gros des exportations françaises en Chine émane des secteurs de l'aéronautique et du nucléaire. Un accord pour la vente d'Airbus pourrait être signé tout comme un contrat entre Areva et la compagnie chinoise CNNC, pour une usine de retraitement et de recyclage du combustible.
Favoriser l'export des PME
Le président français cherchera avant tout à développer le commerce des entreprises de petite taille, car les mastodontes du CAC 40 raflent à eux seuls les deux tiers de la valeur ajoutée des exportations françaises. Pour faire connaître les autres fleurons de l'économie hexagonale, François Hollande emmène une caravane d'une soixantaine de chefs d'entreprise. Ils participeront au forum économique prévu ce jeudi à Pékin.
Et la France compte sur une de ses plus célèbres marques de fabrique pour séduire les Chinois : l’agroalimentaire. Ce secteur est en pleine expansion à l'export, les ventes de vins et spiritueux se portent d'ailleurs très bien en Chine. En revanche, les autres acteurs sont encore sous-représentés. Surtout parce que jusqu'à maintenant, les Chinois n'avaient pas le pouvoir d'achat suffisant pour diversifier leur alimentation avec des produits d'importation. Avec la montée en puissance de la classe moyenne, c'est une révolution alimentaire qui est en train de se produire en Chine. En 20 ans, la consommation de porc a par exemple doublé.
Une donnée qui n'a pas échappé aux éleveurs français. Il y a une carte à jouer, encore faut-il parvenir à franchir les barrières sanitaires souvent mises en place avec des arrières pensées protectionnistes. Cela fait trois ans que le ministère français de l'Agriculture négocie une autorisation d'exporter. Ce protocole pourrait, si tout va bien, être finalisé pendant la visite de François Hollande. Pour satisfaire les besoins de cette nouvelle classe moyenne, la France veut aussi faire la promotion de ses réussites en matière de santé, de développement urbain durable et de numérique.
Réévaluation du yuan, un voeu pieux ?
Le chef de l’État espère également placer la réévaluation de la monnaie chinoise au menu des discussions. Cette question était inscrite au programme du candidat François Hollande. Evidemment, si la Chine réévaluait le yuan, cela allégerait d'autant le déficit commercial entre les deux pays. Mais jusqu'à maintenant, Pékin est resté indifférent aux multiples requêtes de ses partenaires commerciaux.
En revanche, les Chinois auront sans doute à cœur d'examiner de près un tout autre dossier, celui de l'ouverture du capital des entreprises françaises. Il n'y a que 200 entreprises chinoises sur le sol français, car aujourd'hui encore les investissements chinois sont mal vécus en France. Ils représentent pourtant un gisement d'emplois à explorer.
Des droits de l'homme évoqués, mais « sans provocation »
Si les questions économiques et monétaires seront au premier plan du voyage chinois de François Hollande, la diplomatie ne devrait pas être oubliée pour autant. D’abord, parce que le quinquennat de Nicolas Sarkozy avait été marqué par des relations en dents de scie et une période de brouille autour de la question du Tibet. Mais surtout parce que la Chine siège au Conseil de sécurité des Nations unies ; elle est donc un interlocuteur de poids sur les grands dossiers internationaux.
Les tensions avec la Corée du Nord, la Syrie, le nucléaire iranien ou encore la situation au Mali seront au programme des discussions entre Xi Jingping et François Hollande. Les deux hommes se verront à trois reprises pendant cette visite. Le président français a promis d’aborder également la question des droits de l’homme. Mais il le fera « dans le souci de l’efficacité et sans esprit de provocation », selon le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Les échanges commerciaux soudent l'amitié franco-chinoise

voyage présidentiel

Serrage de mains chaleureux entre François Hollande et son homologue chinois XI Jinping. / Photo AFP
Serrage de mains chaleureux entre François Hollande et son homologue chinois XI Jinping. / Photo AFP

 Publié le 26/04/2013 à 07:39
La rencontre entre François Hollande et le président chinois Xi Jinping a fait de l'économie et de l'équilibre commercial le cœur des débats. Déjà, des promesses de contrats ont été signées.
Les 37 heures chinoises du président Hollande ont débuté hier sous le signe du commerce et de la croissance. Et comme pour rassurer son hôte sur les bonnes relations qu'entretiennent la France et la Chine depuis près de 50 ans, Xi Jinping lui a rappelé un proverbe français : «vieille amitié ne craint pas la rouille». Alors, après une journée de discussions économiques, le président français s'est risqué à aborder les problématiques de démocratie en Chine...

La croissance au cœur du dialogue étatique

Dès son arrivée à Pékin, François Hollande s'est dit «impressionné par la renaissance de la Chine» avant de déplorer le «déséquilibre» des échanges commerciaux. Il «n'est pas acceptable» que les échanges commerciaux avec la Chine accusent «26 milliards d'euros de déficit commercial», soit 40 % du déficit global, «et ceci depuis plusieurs années», a insisté le président. En échange de l'ouverture du marché chinois qu'il réclame, François Hollande a promis de lever «tous les obstacles, tous les freins» aux investissements chinois en France, répondant aux vœux du président Xi Jinping.
La nouvelle direction chinoise a réservé à François Hollande la première visite d'Etat d'un dirigeant occidental à Pékin depuis son arrivée aux affaires le mois dernier, une marque d'égards abondamment soulignée de part et d'autre.
Au second plan, se tenaient les délégations dont la première dame chinoise, la chanteuse populaire Peng Liyuan, qui a rang de général dans l'armée chinoise, et Valérie Trierweiler, compagne du président français.

Une relation «franche et respectueuse»

«Nous avons besoin de rapprocher nos deux sociétés, y compris pour parler des sujets qui peuvent nous différencier, nous séparer et ça a été le cas dans l'entretien que j'ai eu avec le président Xi Jinping» dans «le respect» et «la franchise», a déclaré François Hollande à l'évocation des droits de l'homme.
Le président a rappelé qu'au Tibet, «un certain nombre d'immolations récentes ont suscité une légitime émotion».
Quelque 110 immolations ou tentatives d'immolation similaires ont été dénombrées depuis 2009. «Toutes ces questions ont été évoquées», a encore assuré le chef de l'État français, mais avec «la volonté de ne parler que de cela» car «ce n'était pas le seul but de ce déplacement».
Le président français a évoqué une liste de dissidents chinois sur laquelle figure Liu Xiaobo, ce Prix nobel de la paix qui est emprisonné depuis 2009.
François Hollande doit s'envoler aujourd'hui pour Shanghai avec les par huit ministres et la soixantaine de chefs d'entreprises qui l'accompagnent. Le président Xi Jinping a d'ailleurs participé à un forum de chefs d'entreprises des deux pays.
François Hollande a dit souhaiter que les rencontres franco-chinoises au sommet aient lieu désormais chaque année, alternativement en Chine et en France.

60 Airbus vendus

Les présidents Xi Jinping et François Hollande ont assisté à la signature d'une série de lettres d'intention portant, dans l'aéronautique, sur l'achat de 60 Airbus par des compagnie chinoises. Dans le nucléaire civil, les lettres d'intention portent sur un projet de construction d'un centre de retraitement des déchets nucléaires similaires à celui de La Hague, ainsi qu'une nouvelle tranche de la centrale chinoise de Taishan. D'autres accords ou contrats ont concerné des secteurs reflétant l'évolution du mode de vie chinois : le développement urbain durable, l'agroalimentaire, la santé et l'économie numérique.
La Dépêche du Midi