Êtes-vous prêts à passer au travers d'innombrables banquets
chinois, avec 10 services et plus ? À déguster des plats exotiques? À
ingurgiter des litres et des litres de thé et à vous envoyer des
«ganbei» des «maotai» et même du vin de serpent derrière la cravate?
Si vous répondez oui à toutes ces questions, vous détenez les clés du succès du commerce avec les Chinois. C'est du moins ce qu'a laissé entendre un spécialiste en cette matière, devant les membres de la Chambre de commerce du Centre-de-la-Mauricie, lors d'un dîner thématique «Club Sandwich», au restaurant La Pinata, à Shawinigan.
Conseiller en affaires internationales, Stéphane Fallecker est depuis deux ans, rattaché au pupitre de la Chine, d'Hong-Kong et de la Mongolie, au sein du ministère du Développement, de l'innovation et de l'exportation du Québec.
Détenteur d'une maîtrise en gestion internationale des hautes études commerciales, et ayant participé à une bonne vingtaine de missions économiques, il a dressé un portrait général de cette toute nouvelle puissance économique qu'est la Chine. Il a surtout transmis de judicieux conseils aux gens d'affaires de la région désireux d'établir des liens commerciaux avec la Chine.
Un gros joueur
Il a d'abord rappelé que ce vaste pays se situe au cinquième rang parmi les puissances économique du monde. Son PIB dépassait 1,5 milliard $US en 2004. Son enviable croissance annuelle est de 9,3 %. La Chine est le quatrième exportateur mondial et le troisième pour le pétrole. Fait intéressant, ce pays est tributaire du Canada, des États-Unis, des pays d'Asie du sud-est et de l'Amérique latine, tant pour la pâte que pour le papier.
Révélant quelques données d'une enquête réalisée en 2002 par la Banque asiatique de développement, il a notamment signalé les principales raisons pour lesquelles les entreprises exercent leurs activités en Chine. Le faible coût d'exploitation n'obtient que 8 % contre 33 % pour le potentiel du marché.
Faut-il exporter ou sous-traiter? À cette question, l'expert suggère aux gens d'affaires de bien connaître la Chine et ses compétiteurs. De bien cerner les forces et les faiblesses et surtout, de dénicher «le bon partenaire» et le précieux «interprète» pour mieux franchir la barrière culturelle et linguistique. À propos du réseautage, il a notamment déclaré: «Ce n'est pas ce que vous connaissez qui compte, mais bien »qui« vous connaissez.»
Les Chinois...d'abord des commerçants
Pour sa part, invité à témoigner de son expérience en import-export auprès des marchés asiatiques, Jean-Marc Pittet, le président de l'entreprise Elmec de Shawinigan, spécialisée dans la manufacturation de produits électriques et électromécaniques et le montage de tableaux de contrôle, a laissé entendre qu'il faut se débarrasser du mythe voulant que le marché chinois ce n'est que pour le gros volume. «Ce n'est pas vrai, dit-il, les Chinois sont d'abord des commerçants.»
Si vous répondez oui à toutes ces questions, vous détenez les clés du succès du commerce avec les Chinois. C'est du moins ce qu'a laissé entendre un spécialiste en cette matière, devant les membres de la Chambre de commerce du Centre-de-la-Mauricie, lors d'un dîner thématique «Club Sandwich», au restaurant La Pinata, à Shawinigan.
Conseiller en affaires internationales, Stéphane Fallecker est depuis deux ans, rattaché au pupitre de la Chine, d'Hong-Kong et de la Mongolie, au sein du ministère du Développement, de l'innovation et de l'exportation du Québec.
Détenteur d'une maîtrise en gestion internationale des hautes études commerciales, et ayant participé à une bonne vingtaine de missions économiques, il a dressé un portrait général de cette toute nouvelle puissance économique qu'est la Chine. Il a surtout transmis de judicieux conseils aux gens d'affaires de la région désireux d'établir des liens commerciaux avec la Chine.
Un gros joueur
Il a d'abord rappelé que ce vaste pays se situe au cinquième rang parmi les puissances économique du monde. Son PIB dépassait 1,5 milliard $US en 2004. Son enviable croissance annuelle est de 9,3 %. La Chine est le quatrième exportateur mondial et le troisième pour le pétrole. Fait intéressant, ce pays est tributaire du Canada, des États-Unis, des pays d'Asie du sud-est et de l'Amérique latine, tant pour la pâte que pour le papier.
Révélant quelques données d'une enquête réalisée en 2002 par la Banque asiatique de développement, il a notamment signalé les principales raisons pour lesquelles les entreprises exercent leurs activités en Chine. Le faible coût d'exploitation n'obtient que 8 % contre 33 % pour le potentiel du marché.
Faut-il exporter ou sous-traiter? À cette question, l'expert suggère aux gens d'affaires de bien connaître la Chine et ses compétiteurs. De bien cerner les forces et les faiblesses et surtout, de dénicher «le bon partenaire» et le précieux «interprète» pour mieux franchir la barrière culturelle et linguistique. À propos du réseautage, il a notamment déclaré: «Ce n'est pas ce que vous connaissez qui compte, mais bien »qui« vous connaissez.»
Les Chinois...d'abord des commerçants
Pour sa part, invité à témoigner de son expérience en import-export auprès des marchés asiatiques, Jean-Marc Pittet, le président de l'entreprise Elmec de Shawinigan, spécialisée dans la manufacturation de produits électriques et électromécaniques et le montage de tableaux de contrôle, a laissé entendre qu'il faut se débarrasser du mythe voulant que le marché chinois ce n'est que pour le gros volume. «Ce n'est pas vrai, dit-il, les Chinois sont d'abord des commerçants.»
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