2015年1月29日星期四

Le Premier ministre français sur la coopération franco-chinoise dans divers domaines (QUESTIONS-REPONSES) - china radio international

 Le Premier ministre français Manuel Valls effectuera une visite officielle en Chine du 29 au 31 janvier, à l'invitation de son homologue chinois Li Keqiang.
Avant sa visite en Chine, le chef du gouvernement français a accordé une interview exclusive à l'agence de presse Xinhua (Chine nouvelle). Voici le contenu intégral de l'interview sous forme de "questions-réponses" :
QUESTION : Monsieur le Premier ministre, vous allez effectuer une visite en Chine. Ce voyage en Chine sera votre première visite en Chine depuis votre accession au poste de chef du gouvernement, ce sera un grand événement dans l'histoire des relations entre nos deux pays. Pourriez-vous nous dire ce que vous attendez de cette visite ? Avant de vous rendre en Chine, souhaiteriez-vous adresser un message d'amitié au peuple chinois ?
REPONSE : J'accorde une très grande importance à ce déplacement en Chine. Un pays que je connais car j'ai déjà eu l'occasion de le visiter lors de l'exposition universelle de 2010 et de constater toute l'étendue et la richesse de notre relation. Aujourd'hui, l'essor de nos relations bilatérales doit se poursuivre et nous y travaillons avec le Premier ministre, M. Li Keqiang. La France et la Chine ont à gagner mutuellement en favorisant leurs investissements croisés. Et je veux vous dire que la France est plus que jamais ouverte à la Chine, à ses investisseurs, à ses étudiants et à ses touristes.
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Q : Comment définiriez-vous les relations franco-chinoises aujourd'hui et, plus précisément, les évolutions constatées au cours de l'année écoulée ?
R : Les relations franco-chinoises reposent sur deux valeurs : la longévité et la vitalité de leurs échanges. Et cette année a permis d'approfondir notre relation sur de nombreux sujets : en matière de lutte contre le terrorisme, renforcée après les événements que notre pays a connus ; sur les sujets économiques, en raison de nos partenariats fructueux notamment dans le secteur de l'aéronautique ou de l'automobile ; et sur les sujets environnementaux. A ce titre, l'année 2015 sera déterminante, avec la tenue de la COP21 à Paris, au cours de laquelle un accord ferme et durable devra être conclu pour répondre à l'urgence écologique. La Chine aura d'ailleurs un rôle important à jouer dans la réussite de cette conférence.
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Q : En 2014, nos deux pays ont organisé de nombreuses manifestations pour célébrer le 50ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques. Comment envisagez-vous l'avenir du "partenariat stratégique global" entre nos deux pays ?
R : 2014 a été une année exceptionnelle et cette commémoration, plébiscitée par le public chinois et français, a permis de rapprocher nos deux cultures. La visite du président chinois, M. Xi Jinping, en France en mars dernier a également été un grand moment, rappelant l'importance de nos relations bilatérales. Notre projet, désormais, c'est de tracer la feuille de route du partenariat franco-chinois à venir. Il doit être tout aussi ambitieux et porter sur des problématiques communes : la croissance verte, l'urbanisme durable et le vieillissement de la population. La France a dans ses domaines une expertise et un savoir-faire qui peuvent accompagner les évolutions actuelles que connait la Chine.
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Q : Quelle forme devrait prendre, selon vous, la coopération d'entreprise et d'investissement entre la France et la Chine ?
R : Depuis 20 ans, de remarquables réalisations ont été menées, notamment dans le domaine de l'aéronautique. J'irai d'ailleurs visiter l'usine d'assemblage d'Airbus de Tianjin qui illustre, à elle seule, ce que la France et la Chine peuvent faire de mieux ensemble : l'innovation, la coproduction, la haute technologie et les secteurs d'avenir. Notre coopération dans le domaine du nucléaire, une filière d'excellence, est également remarquable. Et le secteur de l'automobile, a été particulièrement en pointe en 2014, grâce aux partenariats noués par Dongfeng avec Renault et PSA. Nous souhaitons davantage d'investissements chinois sur notre territoire. J'ai reçu il y a quelques mois le président de Huawei et je lui ai confirmé l'accueil très favorable que nous réserverions à l'ouverture d'un centre de recherche en France. Des investissements croisés, des partenariats technologiques et industriels, en particulier dans les technologies d'avenir, des entreprises communes : telles sont les formes que doit revêtir notre partenariat économique.
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Q : A votre avis, existe-t-il des points faibles concernant les relations franco-chinoises ? Si oui, quelles solutions pourraient être envisagées pour corriger ces points faibles ?
R : Peu de grandes puissances partagent une telle densité d'échanges. Nous avons des dialogues économiquesde haut niveau en matière économique et stratégique,animé par M. Ma Kai,et sur les échanges humains en compagnie de Mme Liu Yandong,qui a animé la première session consacrée à ce thème à Paris à l'automne dernier. Des efforts continus sont fournis par les ambassades et consulats de France en Chine pour favoriser les voyages entre nos deux pays. Je pense à la délivrance des visas en 48 heures qui facilite la venue des touristes en France mais également aux échanges universitaires entre nos deux pays. Notre objectif est de recevoir 50 000 étudiants dans les années à venir.
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Q : Quelles nouvelles initiatives la France pourrait-elle prendre pour attirer les touristes et les investisseurs chinois ?
R : La France est un pays très attractif. S'agissant des investisseurs, le gouvernement a lancé de nombreuses initiatives visant à faciliter leur venue : une fiscalité stable, une réglementation simplifiée, un marché du travail attractif. Et déjà, des projets emblématiques ont été signés, attestant de la confiance des investisseurs comme la prise de participation dans l'aéroport de Toulouse et l'entrée de capitaux chinois dans le grand groupe français Club Méditerranée. La France, en se réformant pour être plus compétitive, souhaite attirer davantage d'investisseurs chinois. Ils sont les bienvenus. La France, c'est aussi la première destination touristique mondiale pour son patrimoine historique et sa richesse culturelle. Les touristes chinois sont de plus en plus nombreux à vouloir découvrir notre pays. Nous nous en réjouissons et des mesures sont prises pour faciliter leur venue : des procédures de visas accélérées, une information plus accessible et des mesures de sécurité renforcée. Nous avons l'objectif ambitieux d'accueillir, d'ici 2020, 5 millions de voyageurs venus de Chine.
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Q : Le président François Hollande a annoncé vouloir obtenir un "accord historique" à la Conférence mondiale sur le climat en décembre 2015 à Paris. Quel type d'accord serait, selon vous, envisageable ? Comment envisagez-vous le rôle de la Chine lors de cette conférence de Paris ?
R : La question du dérèglement climatique est le défi le plus vaste auquel nos sociétés sont confrontées. Face à cette urgence, nous avons un devoir de responsabilité.La conférence Paris Climat, que nous réunirons à la fin de l'année 2015, est une échéance majeure que nous ne pouvons manquer. Un accord ambitieux qui préserve l'avenir de la planète devra être signé à l'issue de la conférence, permettant de limiter le réchauffement climatique à plus deux degrés d'ici la fin du siècle. Nous le devons à nos enfants et aux générations futures. En s'engageant à diminuer l'émission de ses gaz à effet de serre en novembre dernier, la Chine a déjà fait un premier pas. Réussir ensemble la conférence sur le climat de 2015, voilà le chantier principal qui va mobiliser toutes les forces des dirigeants français et chinois cette année.

Le Premier ministre français sur la coopération franco-chinoise dans divers domaines (QUESTIONS-REPONSES) - china radio international

2015年1月27日星期二

Les rencontres Internationales

Minghong Consulting ainsi que le Club des Entreprises France Chine, Participe le rencontre Internationales le vendredi 27 Janvier 2015. C'est un échange international magnificat!





   

2015年1月16日星期五

Chine : vers une nouvelle stratégie économique


Les bases de la réussite chinoise

Depuis l’ouverture économique à la fin des années 1970 et dans les années 1980, sous l’influence de Deng Xiaoping, la Chine mit en œuvre une stratégie basée sur quelques principes économiques qui ensemble constituaient ce qu’on appelle « L’économie socialiste de marché » :
-L’ouverture économique, par la politique des Zones Economiques Spéciales décidée en 1979. Situées surtout sur la Chine littorale ces zones avaient pour objectif d’offrir aux firmes transnationales des avantages fiscaux pour qu’elles puissent installer leurs usines et leur production et donc augmenter le dynamisme et l’activité économique du pays. Toutefois on peut le dire l’ouverture économique fut localisée et très progressive.
-Une forte industrialisation fut aussi la clef de la réussite. L’ouverture économique a permis cette industrialisation, en plus d’un avantage démographique considérable : la possession d’une main-d’œuvre immense et donc à bas coût a favorisé l’installation de plus en plus grande des industries d’abord à faible valeur ajoutée (surtout des biens de consommation) mais aussi de plus en plus à valeur ajoutée forte, développant aussi une économie de la connaissance.
-Un mercantilisme relativement agressif complétait cette industrialisation pour la rendre concurrentielle et faire de la Chine une puissance exportatrice. C’est par la politique monétaire que ce fut fait, avec un taux de change faible, rendant le Yuan sous-évalué par rapport aux autres monnaies mondiales. C’est aussi pour cela qu’on évoqua la Chine comme étant devenu « l’Atelier du monde ».
-Une législation différente d’un point de vue social et environnemental rendant la Chine attractive pour des entreprises ayant des coûts de plus en plus élevés pour l’embauche d’ouvriers peu qualifiés dans les pays développés.
Le tout a été couronné par une adhésion à l’Organisation Mondiale du Commerce en 2001. La Chine dû alors poursuivre des réformes de libéralisation, sans pour autant abandonner certains principes, comme sa monnaie très faible et une législation avantageuse, ainsi qu’un Etat interventionniste. Progressant de plus en plus dans les années 2000, la Chine fut moins affectée que les pays occidentaux lors de la crise mondiale de 2008-2009. Néanmoins, cette crise mit en valeur un fait : l’économie chinoise, par son caractère très exportateur, la rend particulièrement dépendante des pays occidentaux. De même, des tensions à l’OMC concernant la stratégie chinoise très défensive (propriété intellectuelle, yuan faible) se sont développées dans ces années. C’est sans doute pour ces raisons que la Chine adopte peu à peu une nouvelle stratégie économique.  

De nouvelles orientations économiques


Depuis quelques années donc, certaines décisions économiques chinoises passent relativement inaperçues mais pourraient peu à peu changer la donne économique chinoise vers une libéralisation accrue.
Ces décisions répondent tout d’abord à de nouvelles tendances économiques observées en Chine :
-La Chine est devenue la première puissance commerciale au monde devant les Etats-Unis. Parallèlement à cela, du fait de l’évolution de la société chinoise (urbanisation, diffusion progressive de la croissance à la Chine intérieure, accès au marché de plus en plus grand), la population chinoise va bientôt devenir la plus grande source de demande au monde. Le marché intérieur chinois ouvre donc de nouvelles possibilités à l’économie du pays.
-L’évolution démographique chinoise tend à entraîner une augmentation du coût de la main-d’œuvre chinoise, notamment par rapport à d’autres pays émergeants asiatiques.
-La puissance monétaire et économique chinoise, ainsi que sa croissance, entraîne logiquement une hausse des prix et une augmentation du prix de la monnaie chinoise par rapport aux autres, ce qui peut avoir une influence sur ses exportations.
En réaction à ces évolutions ainsi qu’à des tensions économiques ou encore une volonté de se rendre indépendante de la demande occidentale, la Chine a donc fait évoluer ses pratiques économiques par des réformes d’une grande importance en 2013 et 2014.
-En ce qui concerne l’organisation interne et le rôle de l’Etat, des monopoles sont abandonnés dans le chemin de fer, le transport aérien, la finance, l’énergie et les télécoms. De même, une réforme des terres agricoles est entreprise.
-L’ouverture financière est aussi une petite révolution. En effet, la Chine admet de plus en plus facilement les capitaux étrangers sur ses places financières et les réstrictions administratives sont moins grandes. De même, la Chine aide financièrement d’autres économies asiatiques (par des crédits notamment) : Mongolie, Kazakhstan, Afghanistan, Inde, Pakistan... Une véritable « zone économique chinoise » se prépare avec une institution bancaire d’investissement et une sorte de fond monétaire pour coopérer avec ces nouveaux partenaires. Comme une sorte de « Plan Marshall » à la chinoise pour soutenir le développement de pays voisins.
-Cette ouverture est également commerciale et permet de renforcer les liens commerciaux avec les pays aidés pour donner de nouveaux débouchés à l’économie chinoise qui pourra donner des chantiers à ses grandes entreprises pour la construction des infrastructures dont ces pays ont besoin. Cela permet aussi aux chinois d’écouler un excédent d’épargne et de dollars…
-Dans cette même stratégie de conquête économique, c’est la politique monétaire qui est la plus impressionnante. En effet, par la stabilité de sa croissance, par ses réserves de changes de plus de 4 000 milliards de dollars, la Chine a une monnaie de plus en plus stable. Elle suscite de plus en plus la confiance des marchés. C’est parce qu’il y a une libéralisation du taux de change et du taux d’intérêt en Chine : les prix de marché se constituent peu à peu et amènent à un yuan non sous-évalué dans le même temps où les américains, par une politique de quantitative easing à répétition faussent les prix de marché. L’objectif chinois est ici de stimuler le marché intérieur et son potentiel. Au niveau international donc, le yuan n’a plus le rôle de doper les exportations mais a vocation à être une monnaie d’échange. En effet, la Chine n’utilise plus le dollar pour nombre de ses échanges notamment avec l’UE et les économies asiatiques. Le yuan s’internationalise : des accords ont été signés avec la Suisse ou le Royaume Uni, des émissions obligataires ont eu lieu à Londres. La monnaie chinoise est maintenant convertible sans passer par une monnaie intermédiaire.
On le voit donc, ce qui se joue depuis quelques mois et ce qui va se poursuivre progressivement en Chine est tout à fait passionnant. La traditionnelle stratégie mercantiliste est de plus en plus laissée de côté au profit d’une économie en voie de libéralisation, une économie de l’offre avec des prix libres fixés par les marchés. De même, la stratégie chinoise vise à concurrencer le système américain au niveau monétaire, financier, commercial et même institutionnel. La coopération avec d’autres économies en devenir pourrait bien faire de la Chine le pivot d’une nouvelle économie-monde, plus multipolaire que jamais, voire à dominante asiatique claire. Tout est fait en tout cas pour renforcer l’indépendance des économies asiatiques vis-à-vis du dollar, afin d’éviter les crises comme celle de 1997 (que la Chine avait d’ailleurs peu connue).
Des réformes historiques sont donc en marche. Espérons que le dirigeant chinois actuel, Xi Jinping, soit « éclairé » dans tous les sens du terme et qu’à l’avenir, peut-être dans une ou deux décennies, ces réformes libérales se concrétisent politiquement pour amener la Chine vers la démocratie. 

2015年1月2日星期五

Créer une entreprise à Hongkong

Le Minghong Consulting vous propose une création d'entreprise à Hongkong, nous vous aidons pour l’implantation et le développement du marché en Asie, notamment en Chine,la nouvelle première puissance économique qui aiment les PME et PMI françaises :
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Hong Kong est une ancienne colonie britannique, rétrocédée à la Chine en 1997. Les langues officielles sont le cantonais et l’anglais. Son système légal est basé sur la English common law. Sa monnaie est le Hong Kong Dollar (HKD). Hong Kong est une plaque tournante du commerce asiatique et est le plus grand centre d’affaire de l’Asie.
Nous restons à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.
Bien cordialement
Minghong Consulting
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