Le Premier ministre français Manuel Valls effectuera une visite
officielle en Chine du 29 au 31 janvier, à l'invitation de son homologue
chinois Li Keqiang.
Avant sa visite en Chine, le chef du gouvernement français a accordé
une interview exclusive à l'agence de presse Xinhua (Chine nouvelle).
Voici le contenu intégral de l'interview sous forme de
"questions-réponses" :
QUESTION : Monsieur le Premier ministre, vous allez effectuer une
visite en Chine. Ce voyage en Chine sera votre première visite en Chine
depuis votre accession au poste de chef du gouvernement, ce sera un
grand événement dans l'histoire des relations entre nos deux pays.
Pourriez-vous nous dire ce que vous attendez de cette visite ? Avant de
vous rendre en Chine, souhaiteriez-vous adresser un message d'amitié au
peuple chinois ?
REPONSE : J'accorde une très grande importance à ce déplacement
en Chine. Un pays que je connais car j'ai déjà eu l'occasion de le
visiter lors de l'exposition universelle de 2010 et de constater toute
l'étendue et la richesse de notre relation. Aujourd'hui, l'essor de nos
relations bilatérales doit se poursuivre et nous y travaillons avec le
Premier ministre, M. Li Keqiang. La France et la Chine ont à gagner
mutuellement en favorisant leurs investissements croisés. Et je veux
vous dire que la France est plus que jamais ouverte à la Chine, à ses
investisseurs, à ses étudiants et à ses touristes.
---
Q : Comment définiriez-vous les relations franco-chinoises
aujourd'hui et, plus précisément, les évolutions constatées au cours de
l'année écoulée ?
R : Les relations franco-chinoises reposent sur deux valeurs : la
longévité et la vitalité de leurs échanges. Et cette année a permis
d'approfondir notre relation sur de nombreux sujets : en matière de
lutte contre le terrorisme, renforcée après les événements que notre
pays a connus ; sur les sujets économiques, en raison de nos
partenariats fructueux notamment dans le secteur de l'aéronautique ou de
l'automobile ; et sur les sujets environnementaux. A ce titre, l'année
2015 sera déterminante, avec la tenue de la COP21 à Paris, au cours de
laquelle un accord ferme et durable devra être conclu pour répondre à
l'urgence écologique. La Chine aura d'ailleurs un rôle important à jouer
dans la réussite de cette conférence.
---
Q : En 2014, nos deux pays ont organisé de nombreuses
manifestations pour célébrer le 50ème anniversaire de l'établissement
des relations diplomatiques. Comment envisagez-vous l'avenir du
"partenariat stratégique global" entre nos deux pays ?
R : 2014 a été une année exceptionnelle et cette commémoration,
plébiscitée par le public chinois et français, a permis de rapprocher
nos deux cultures. La visite du président chinois, M. Xi Jinping, en
France en mars dernier a également été un grand moment, rappelant
l'importance de nos relations bilatérales. Notre projet, désormais,
c'est de tracer la feuille de route du partenariat franco-chinois à
venir. Il doit être tout aussi ambitieux et porter sur des
problématiques communes : la croissance verte, l'urbanisme durable et le
vieillissement de la population. La France a dans ses domaines une
expertise et un savoir-faire qui peuvent accompagner les évolutions
actuelles que connait la Chine.
---
Q : Quelle forme devrait prendre, selon vous, la coopération d'entreprise et d'investissement entre la France et la Chine ?
R : Depuis 20 ans, de remarquables réalisations ont été menées,
notamment dans le domaine de l'aéronautique. J'irai d'ailleurs visiter
l'usine d'assemblage d'Airbus de Tianjin qui illustre, à elle seule, ce
que la France et la Chine peuvent faire de mieux ensemble :
l'innovation, la coproduction, la haute technologie et les secteurs
d'avenir. Notre coopération dans le domaine du nucléaire, une filière
d'excellence, est également remarquable. Et le secteur de l'automobile, a
été particulièrement en pointe en 2014, grâce aux partenariats noués
par Dongfeng avec Renault et PSA. Nous souhaitons davantage
d'investissements chinois sur notre territoire. J'ai reçu il y a
quelques mois le président de Huawei et je lui ai confirmé l'accueil
très favorable que nous réserverions à l'ouverture d'un centre de
recherche en France. Des investissements croisés, des partenariats
technologiques et industriels, en particulier dans les technologies
d'avenir, des entreprises communes : telles sont les formes que doit
revêtir notre partenariat économique.
---
Q : A votre avis, existe-t-il des points faibles concernant les
relations franco-chinoises ? Si oui, quelles solutions pourraient être
envisagées pour corriger ces points faibles ?
R : Peu de grandes puissances partagent une telle densité
d'échanges. Nous avons des dialogues économiquesde haut niveau en
matière économique et stratégique,animé par M. Ma Kai,et sur les
échanges humains en compagnie de Mme Liu Yandong,qui a animé la première
session consacrée à ce thème à Paris à l'automne dernier. Des efforts
continus sont fournis par les ambassades et consulats de France en Chine
pour favoriser les voyages entre nos deux pays. Je pense à la
délivrance des visas en 48 heures qui facilite la venue des touristes en
France mais également aux échanges universitaires entre nos deux pays.
Notre objectif est de recevoir 50 000 étudiants dans les années à venir.
---
Q : Quelles nouvelles initiatives la France pourrait-elle prendre pour attirer les touristes et les investisseurs chinois ?
R : La France est un pays très attractif. S'agissant des
investisseurs, le gouvernement a lancé de nombreuses initiatives visant à
faciliter leur venue : une fiscalité stable, une réglementation
simplifiée, un marché du travail attractif. Et déjà, des projets
emblématiques ont été signés, attestant de la confiance des
investisseurs comme la prise de participation dans l'aéroport de
Toulouse et l'entrée de capitaux chinois dans le grand groupe français
Club Méditerranée. La France, en se réformant pour être plus
compétitive, souhaite attirer davantage d'investisseurs chinois. Ils
sont les bienvenus. La France, c'est aussi la première destination
touristique mondiale pour son patrimoine historique et sa richesse
culturelle. Les touristes chinois sont de plus en plus nombreux à
vouloir découvrir notre pays. Nous nous en réjouissons et des mesures
sont prises pour faciliter leur venue : des procédures de visas
accélérées, une information plus accessible et des mesures de sécurité
renforcée. Nous avons l'objectif ambitieux d'accueillir, d'ici 2020, 5
millions de voyageurs venus de Chine.
---
Q : Le président François Hollande a annoncé vouloir obtenir un
"accord historique" à la Conférence mondiale sur le climat en décembre
2015 à Paris. Quel type d'accord serait, selon vous, envisageable ?
Comment envisagez-vous le rôle de la Chine lors de cette conférence de
Paris ?
R : La question du dérèglement climatique est le défi le plus
vaste auquel nos sociétés sont confrontées. Face à cette urgence, nous
avons un devoir de responsabilité.La conférence Paris Climat, que nous
réunirons à la fin de l'année 2015, est une échéance majeure que nous ne
pouvons manquer. Un accord ambitieux qui préserve l'avenir de la
planète devra être signé à l'issue de la conférence, permettant de
limiter le réchauffement climatique à plus deux degrés d'ici la fin du
siècle. Nous le devons à nos enfants et aux générations futures. En
s'engageant à diminuer l'émission de ses gaz à effet de serre en
novembre dernier, la Chine a déjà fait un premier pas. Réussir ensemble
la conférence sur le climat de 2015, voilà le chantier principal qui va
mobiliser toutes les forces des dirigeants français et chinois cette
année.
Le Premier ministre français sur la coopération franco-chinoise dans divers domaines (QUESTIONS-REPONSES) - china radio international
2015年1月29日星期四
2015年1月27日星期二
Les rencontres Internationales
Minghong Consulting ainsi que le Club des Entreprises France Chine, Participe le rencontre Internationales le vendredi 27 Janvier 2015. C'est un échange international magnificat!
2015年1月16日星期五
Chine : vers une nouvelle stratégie économique
Les bases de la réussite chinoise
Depuis
l’ouverture économique à la fin des années 1970 et dans les années 1980, sous l’influence
de Deng Xiaoping, la Chine mit en œuvre une stratégie basée sur quelques
principes économiques qui ensemble constituaient ce qu’on appelle « L’économie
socialiste de marché » :
-L’ouverture économique, par la politique
des Zones Economiques Spéciales décidée en 1979. Situées surtout sur la Chine
littorale ces zones avaient pour objectif d’offrir aux firmes transnationales
des avantages fiscaux pour qu’elles puissent installer leurs usines et leur
production et donc augmenter le dynamisme et l’activité économique du pays. Toutefois
on peut le dire l’ouverture économique fut localisée et très progressive.
-Une
forte industrialisation fut aussi la
clef de la réussite. L’ouverture économique a permis cette industrialisation,
en plus d’un avantage démographique considérable : la possession d’une
main-d’œuvre immense et donc à bas coût a favorisé l’installation de plus en
plus grande des industries d’abord à faible valeur ajoutée (surtout des biens
de consommation) mais aussi de plus en plus à valeur ajoutée forte, développant
aussi une économie de la connaissance.
-Un mercantilisme relativement agressif complétait
cette industrialisation pour la rendre concurrentielle et faire de la Chine une
puissance exportatrice. C’est par la politique monétaire que ce fut fait, avec
un taux de change faible, rendant le Yuan sous-évalué par rapport aux autres
monnaies mondiales. C’est aussi pour cela qu’on évoqua la Chine comme étant
devenu « l’Atelier du monde ».
-Une législation différente
d’un point de vue social et environnemental rendant la Chine attractive pour
des entreprises ayant des coûts de plus en plus élevés pour l’embauche d’ouvriers
peu qualifiés dans les pays développés.
Le
tout a été couronné par une adhésion à l’Organisation Mondiale du Commerce en
2001. La Chine dû alors poursuivre des réformes de libéralisation, sans pour
autant abandonner certains principes, comme sa monnaie très faible et une
législation avantageuse, ainsi qu’un Etat interventionniste. Progressant de
plus en plus dans les années 2000, la Chine fut moins affectée que les pays
occidentaux lors de la crise mondiale de 2008-2009. Néanmoins, cette crise mit
en valeur un fait : l’économie chinoise, par son caractère très
exportateur, la rend particulièrement dépendante des pays occidentaux. De même,
des tensions à l’OMC concernant la stratégie chinoise très défensive (propriété
intellectuelle, yuan faible) se sont développées dans ces années. C’est sans
doute pour ces raisons que la Chine adopte peu à peu une nouvelle stratégie
économique.
De nouvelles orientations économiques
Depuis quelques années donc, certaines
décisions économiques chinoises passent relativement inaperçues mais pourraient
peu à peu changer la donne économique chinoise vers une libéralisation accrue.
Ces décisions
répondent tout d’abord à de nouvelles tendances économiques observées en Chine :
-La Chine est devenue la première puissance commerciale au monde
devant les Etats-Unis. Parallèlement à cela, du fait de l’évolution de la
société chinoise (urbanisation, diffusion progressive de la croissance à la
Chine intérieure, accès au marché de plus en plus grand), la population
chinoise va bientôt devenir la plus grande source de demande au monde. Le
marché intérieur chinois ouvre donc de nouvelles possibilités à l’économie du
pays.
-L’évolution
démographique chinoise tend à entraîner une augmentation du coût de la
main-d’œuvre chinoise, notamment par rapport à d’autres pays émergeants
asiatiques.
-La
puissance monétaire et économique chinoise, ainsi que sa croissance,
entraîne logiquement une hausse des prix et une augmentation du prix de la
monnaie chinoise par rapport aux autres, ce qui peut avoir une influence sur
ses exportations.
En réaction à ces
évolutions ainsi qu’à des tensions économiques ou encore une volonté de se
rendre indépendante de la demande occidentale, la Chine a donc fait évoluer ses
pratiques économiques par des réformes d’une grande importance en 2013 et 2014.
-En ce qui concerne l’organisation interne et le rôle de l’Etat, des monopoles sont
abandonnés dans le chemin de fer, le transport aérien, la finance, l’énergie et
les télécoms. De même, une réforme des terres agricoles est entreprise.
-L’ouverture
financière est aussi une petite révolution. En effet, la Chine admet de
plus en plus facilement les capitaux étrangers sur ses places financières et
les réstrictions administratives sont moins grandes. De même, la Chine aide
financièrement d’autres économies asiatiques (par des crédits notamment) :
Mongolie, Kazakhstan, Afghanistan, Inde, Pakistan... Une véritable « zone
économique chinoise » se prépare avec une institution bancaire d’investissement
et une sorte de fond monétaire pour coopérer avec ces nouveaux partenaires. Comme
une sorte de « Plan Marshall » à la chinoise pour soutenir le
développement de pays voisins.
-Cette ouverture
est également commerciale et permet de renforcer les liens commerciaux avec
les pays aidés pour donner de nouveaux débouchés à l’économie chinoise qui
pourra donner des chantiers à ses grandes entreprises pour la construction des
infrastructures dont ces pays ont besoin. Cela permet aussi aux chinois d’écouler
un excédent d’épargne et de dollars…
-Dans cette même stratégie de conquête
économique, c’est la politique monétaire
qui est la plus impressionnante. En effet, par la stabilité de sa
croissance, par ses réserves de changes de plus de 4 000 milliards de
dollars, la Chine a une monnaie de plus en plus stable. Elle suscite de plus en
plus la confiance des marchés. C’est parce qu’il y a une libéralisation du taux
de change et du taux d’intérêt en Chine : les prix de marché se
constituent peu à peu et amènent à un yuan non sous-évalué dans le même temps
où les américains, par une politique de quantitative easing à
répétition faussent les prix de marché. L’objectif chinois est ici de stimuler
le marché intérieur et son potentiel. Au niveau international donc, le yuan n’a
plus le rôle de doper les exportations mais a vocation à être une monnaie d’échange.
En effet, la Chine n’utilise plus le dollar pour nombre de ses échanges
notamment avec l’UE et les économies asiatiques. Le yuan s’internationalise :
des accords ont été signés avec la Suisse ou le Royaume Uni, des émissions
obligataires ont eu lieu à Londres. La monnaie chinoise est maintenant
convertible sans passer par une monnaie intermédiaire.
On le voit donc, ce qui se joue depuis
quelques mois et ce qui va se poursuivre progressivement en Chine est tout à
fait passionnant. La traditionnelle stratégie mercantiliste est de plus en plus
laissée de côté au profit d’une économie en voie de libéralisation, une
économie de l’offre avec des prix libres fixés par les marchés. De même, la
stratégie chinoise vise à concurrencer le système américain au niveau
monétaire, financier, commercial et même institutionnel. La coopération avec d’autres
économies en devenir pourrait bien faire de la Chine le pivot d’une nouvelle
économie-monde, plus multipolaire que jamais, voire à dominante asiatique
claire. Tout est fait en tout cas pour renforcer l’indépendance des économies
asiatiques vis-à-vis du dollar, afin d’éviter les crises comme celle de 1997
(que la Chine avait d’ailleurs peu connue).
Des réformes
historiques sont donc en marche. Espérons que le dirigeant chinois actuel, Xi
Jinping, soit « éclairé » dans tous les sens du terme et qu’à l’avenir,
peut-être dans une ou deux décennies, ces réformes libérales se concrétisent
politiquement pour amener la Chine vers la démocratie.
2015年1月2日星期五
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