2013年12月29日星期日

Le culte et les rituels de Mazu

L’élément a pour centre le lieu de naissance légendaire de la déesse Mazu situé sur l’île de Meizhou à Putian, Province du Fujian. Les groupes concernés sont le conseil d’administration du Premier Temple Mazu, l’Association Chinoise du Culte de Mazu et les conseils de quinze temples Mazu tel que le Palais de Shanglin.

Les lieux d’influences de l’élément comprennent les provinces du Fujian, du Jiangsu et du Guangdong, les villes de Tianjin, de Hong Kong et de Macao, Taiwan ainsi que les lieux où vivent les Chinois d’outre mer. Il y a plus de cinq mille temples consacrés à Mazu dans le monde dont le Palais de l’Impératrice Céleste à Tianjin. 

Il y a trente-six représentants de l’élément dont Lin Jinbang. 

La déesse Mazu est la figure protectrice des marins la plus importante de la Mer de Chine. Sur l’île de Meizhou dans la Province du Fujian, elle aurait dédié sa vie à sauver les marins en détresse. Après sa mort en 987, les habitants lui auraient construit un temple et commencé à lui voué un culte de déesse de la mer. Avec le développement de la marine, Mazu a pris une importance grandissante. Elle s’est vue remettre le titre de Princesse Céleste, Impératrice Céleste ou encore Sainte Mère Protectrice par plusieurs dynasties de Chine. Pour louer la grâce, la bienveillance et la philanthropie de Mazu, on lui a construit des temples et des palais, les coutumes et les fêtes autour de son culte se sont développés et font partie de la culture folklorique. Le culte s’est répandu dans une vingtaine de pays et possède deux cents millions de fidèles. Le Premier Temple Mazu se trouve sur l’île de Meizhou. 

Les lieux d’influences de l’élément comprennent la Chine, Hong Kong, Macao, Taiwan ainsi que les lieux où vivent les Chinois d’outre mer. Les groupes concernés sont les comités de gestion des temples Mazu (ou Palais de l’Impératrice Céleste) dans la Province du Fujian, l’Association de la culture Mazu de Jinjiang dans la ville de Quanzhou, les comités ou conseils de gestion du Palais de l’Impératrice Céleste de Tianjin ; du Palais de l’Impératrice Céleste de Nanjing dans la Province du Jiangsu ; du Palais de l’Impératrice Céleste de Nanshan dans la ville de Shenzhen, Province du Guangdong ; du Palais de l’Impératrice Céleste de Pujiang dans le district de Songjiang à Shanghai ; du Palais de l’Impératrice Céleste de Qingan dans la ville de Ningbo, Province du Zhejiang et le Palais de l’Impératrice Céleste de Weizhou dans la ville de Beihai, Province du Guangxi. Les comités ou conseils de gestion du Temple de Tongluowan à Hong Kong et du Palais de l’Impératrice Céleste de Beigang dans le district de Yunlin à Taiwan. Les comités ou conseils de gestion de l’association du Palais de l’Impératrice Céleste du Fujian à Singapour ; de l’association du Palais de l’Impératrice Céleste Hai’nan Xue Long à Kuala Lumpur, Malaisie ; du Temple Mazu de Jakarta, Indonésie ; du Temple Mazu du Cap, Afrique du Sud ; du Temple Mazu  de Paris, France ; du Temple Mazu de Cumberland, Colombie Britannique ; du Temple Mazu de Sydney, Australie ; du Temple Mazu de Christianity, Nouvelle Zélande.
Il y a plus de cinq mille temples consacrés à Mazu dans le monde et trente-six représentants dont les prêtres Lin Jinbang et Xiao Yucheng.


2013年12月28日星期六

Dongfeng Peugeot

A l’occasion du Salon automobile de Canton, Peugeot a lancé la 301 sur le marché chinois. Ce modèle est fabriqué dans l’usine de Dongfeng Peugeot à Wuhan. Le constructeur a également annoncé la commercialisation du nouveau 2008 en 2014.

Edition 2014: Voyage d'affaires en Chine en septembre 2014

Avec l’Équipe franco-chinoises
de l’appui des entreprises en Chine

Une offre conjointe CCPIT/CCOIC/MHC/CIFC/ Buteau d'affaires en Fujian et Guangdong :
  • Un contact privilégié avec les autorités locales, aux côtés de Clubs des entreprises Franco-Chinoises en Chine, avec le soutien du Minghong Consulting et le Club des Entreprises Franco-chinoises en France.
  • Un retour d’expérience des entreprises déjà implantées dans ces villes.
  • Des programmes individuels sur mesure : rencontres avec des entreprises chinoises et interlocuteurs ciblés, et/ou visites de sites sélectionnés en fonction des projets.
Destinations Privilégies: Shanghai , Xiamen, Fuzhou, Canton, Shenzhen
















Feu vert de Pékin à la coentreprise entre Renault et Dongfeng

Le constructeur automobile chinois Dongfeng a annoncé la signature d’un accord de coentreprise avec Renault, qui voit donc s’ouvrir les portes du premier marché automobile mondial.

Cette fois, l'issue ne fait plus de doute. Après avoir attendu plus d'un an et demi, le gouvernement chinois a officiellement autorisé, jeudi 5 décembre, la coentreprise Dongfeng-Renault (DFR), lors du voyage du premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, en Chine. La signature officielle de la coentreprise doit intervenir le 16 décembre.
Le 21 novembre, le conseil d'administration de Renault s'était réuni de manière extraordinaire pour autoriser une telle signature afin d'être prêt en cas d'autorisation des autorités chinoises.
Renault et son homologue chinois, déjà partenaire de Nissan, et de PSA Peugeot Citroën, posséderont chacun 50 % des parts de la nouvelle entité DFR. Les deux groupes se sont entendus pour investir 7,76 milliards de yuans (932 millions d'euros) afin de déployer la marque Renault et de construire une première usine commune d'une capacité de 150 0

 

2013年12月26日星期四

La Chine, première puissance commerciale mondiale, devant les Etats-Unis (par Le Huffpost)

Enfin détrônés. Selon les estimations de l'agence Bloomberg publiées lundi matin, les Etats-Unis n'étaient plus la première puissance commerciale mondiale en 2012 si l'on prend uniquement en compte le volume des exportations et des importations.

C'est la Chine qui occupe désormais le haut du classement grâce à une balance commerciale excédentaire de 50 milliards de dollars par rapport à celle de son homologue américain. Plus précisément, les Etats-Unis ont échangé en 2012 pour 3820 milliards de biens contre 3870 milliards pour l'Empire du milieu.

Bientôt, les Européens commerceront plus avec la Chine qu'avec les autres pays d'Europe

"Pour beaucoup de pays dans le monde, la Chine est rapidement devenu le plus gros partenaire commercial bilatéral. A ce rythme, beaucoup de pays européens vont davantage faire du commerce avec la Chine qu'avec d'autres partenaires européens d'ici la fin de cette décennie", explique Jim O'Neill de Goldman Sachs à Bloomberg. D'après l'économiste, l'Allemagne pourrait bientôt échanger deux fois plus avec la Chine qu'avec la France.

Pour autant, les Etats-Unis restent toujours la première puissance économique mondiale, bien loin devant leur concurrent chinois. Selon l'Expansion.com, le Produit intérieur brut (PIB) américain s'élève actuellement à 15.000 milliards de dollars, soit deux fois plus que le PIB chinois (7300 milliards de dollars).

2013年12月24日星期二

Les entreprises chinoises à la recherche d'opportunités en France (lefigaro)


Une délégation de grands patrons sera reçue la semaine prochaine par François Hollande. Les investisseurs privés chinois sont de plus en plus attirés par l'industrie et les services.
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Fait plutôt rare dans la relation avec la Chine, cette délégation-ci ne sera menée par aucun haut dirigeant du Parti ou de l'État chinois. Et pourtant, la France et la Belgique lui déroulent le tapis rouge. Une trentaine de grands patrons chinois, membres du China Entrepreneur Club (CEC), débarquent à Paris et Bruxelles la semaine prochaine. Dans la capitale française, ils seront reçus à l'Élysée par François Hollande, ainsi que par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius. La délégation du CEC rencontrera aussi des patrons de grandes entreprises françaises comme Dassault (le groupe Dassault est propriétaire duFigaro. Ndlr), Schneider Electric, BNP Paribas, Cartier ou Chanel. À Bruxelles, ils verront le ­président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, le premier ministre, Elio Di Rupo, et le prince héritier, Philippe.
«Une délégation conduite par un ministre ne serait pas reçue de cette manière», se félicite Wu Jianmin, ancien ambassadeur de Chine à Paris et conseiller du CEC. Il faut dire que ces patrons pèsent lourd, très lourd même. À elle seule, la délégation représente entre 4 et 5 % du PIB chinois. En 2012, le chiffre d'affaires total réalisé par les 46 entrepreneurs du CEC s'est élevé à 2000 milliards de yuans (245 milliards d'euros). Fondé en 2006, le China Entrepreneur Club est l'organisation de chefs d'entreprise la plus influente en Chine. Parmi les grands barons chinois qui visiteront Paris, on retrouve nombre de dirigeants ou de fondateurs des champions de la deuxième économie mondiale, comme Liu Chuanzhi (Lenovo) ou Charles Chao (Sina).
En quoi cette visite fait-elle figure de première? «Jusqu'à il y a peu, le développement de l'économie chinoise à l'étranger était surtout le fait d'entreprises d'État, explique Wu Jianmin. Aujourd'hui, le secteur privé prend le relais et cette délégation en est le témoignage. Cela va faire passer la relation à un niveau supérieur.» Les chiffres confirment le discours.

Dimension opérationnelle

Selon le fonds d'investissement euro-asiatique A Capital, si les entreprises d'État restent les principaux acteurs des investissements à l'étranger, les sociétés privées chinoises gagnent du terrain. Elles ont représenté 28% des transactions en 2011, contre 17% l'année précédente. L'autre grande tendance est la diversification des investissements. Après s'être focalisés sur les ressources naturelles, les Chinois s'intéressent de plus en plus à l'industrie et aux services. La proportion est aujourd'hui de 50-50. Et sur les acquisitions hors ressources, l'Europe est la plus ­attractive. La France y est la troisième destination des investisseurs chinois, derrière l'Allemagne et la Grande-Bretagne. Après Washington et Londres, c'est donc à Paris que le prestigieux aréopage du CEC rend visite. Et cette fois-ci, le président de la délégation et du club, Liu Chuanzhi, ne cache pas sa dimension opérationnelle. «Nos deux premiers voyages étaient surtout de la diplomatie publique, dit-il. Mais là, si nous voulons mieux connaître l'environnement français et mieux faire connaître les milieux d'affaires chinois, nous venons aussi avec une réelle envie de chercher des opportunités.»

Une démarche qui tombe à point pour une France qui entend diversifier les points forts de son économie à l'international, en sortant des secteurs poids lourds que peuvent être l'aéronautique ou le nucléaire. «Nous souhaitons tisser de nouvelles relations commerciales dans d'autres domaines tels que l'agroalimentaire, la santé, le développement urbain durable et l'économie numérique», explique l'ambassadeur de France à Pékin, Sylvie Bermann. Pour Paris, assure-t-elle, le renforcement des investissements croisés est une priorité. De ce point de vue, le déséquilibre est encore flagrant. La France est le deuxième investisseur européen en Chine et quelque 2200 sociétés de l'Hexagone y sont présentes, donnant du travail à 400.000 ou 500.000 personnes.

200 filiales d'entreprises chinoises en France

Dans l'autre sens, environ 200 filiales d'entreprises chinoises sont implantées en France, dont une trentaine vraiment significatives. On estime qu'elles font travailler environ 9000 personnes. C'est ainsi que Lenovo a son siège européen en France. Ou que Yon­you, important acteur du logiciel en Chine, a fondé une coentreprise avec Atos en 2011. On a évidemment beaucoup parlé de Fosun, ces derniers temps, ce conglomérat chinois qui, après avoir pris une participation de près de 10 % dans le Club Med, entend lancer avec le fonds Axa Private Equity une OPA amicale sur le groupe de tourisme. Son PDG, Guo Guangchang, est aussi du voyage parisien. Comme le dit l'ambassadeur Wu Jianmin, «la partie française peut apporter l'innovation et la partie chinoise les ­capitaux. Cela forme un très beau couple!»

2013年12月20日星期五

10 Conseils pour votre voyage d'affaires en Chine (Par M. Patrick Bogaerts)


La Chine devient donc une destination de plus en plus fréquente pour les
voyageurs d’affaires et même si vous avez l’habitude de voyager pour
votre travail, un déplacement en Chine est une expérience
unique. Puisque l’on me demande souvent des conseils pratiques, j’ai
décidé de regrouper ici quelques informations qui vous aideront je l’espère
à rendre votre voyage aussi agréable que profitable à vos projets.
1- Passeport et visas
Assurez-vous que votre passeport est valide (valable au moins 6 mois
après la date de retour et 2 pages vierges consécutives). Les détenteurs
de passeports européens n’ont pas besoin de visa pour Hong Kong mais
en ont par contre besoin pour la Chine continentale. Le visa F (visa
d’affaires) est valable pour 30 jours et permet des séjours jusqu’à 6
mois. Comptez une semaine pour l’obtention du visa. Ne faîtes donc pas
votre demande trop en avance de votre voyage ou votre visa expirerait
avant votre départ.
Pour plus de renseignements, visitez le site de l’ambassade de Chine à
Paris.
2- Moyens de paiement
Les cartes Visa et American Express sont acceptées quasiment partout, au
moins dans les grandes villes. Prévoyez d’emmener des espèces pour les
échanger contre des yuans pour payer les petites sommes comme les
taxis. Pensez à prévenir votre banque de votre déplacement car la plupart
des établissements considèreront que l’utilisation de votre carte en Chine
est probablement frauduleuse et risquent de la bloquer.
3- Choisissez bien vos dates de voyage
Évitez de voyager pendant le Nouvel An Chinois (période de 2 semaines
fin janvier et début février), la première semaine de mai et la première
semaine d’octobre qui sont les périodes traditionnelles de jours fériés.
Pour atténuer les effets du décalage horaire et avoir un minimum de
temps pour vous adapter, prévoyez d’arriver la veille au soir de votre
premier rendez-vous.
4- Communication
Il est possible que votre téléphone portable fonctionne en Chine mais
vérifiez les tarifs avec votre opérateur avant de partir. Si votre téléphone
est compatible avec les cartes SIM chinoises, c’est probablement la
meilleure solution. China Mobile propose des cartes SIM prépayées qui
sont rechargeables.
Choisissez bien le type de carte que vous achetez selon que vous avez
besoin de pouvoir téléphoner hors de Chine ou non. Si votre téléphone
n’est pas compatible et que vous prévoyez de voyager souvent en Chine,
investissez dans un téléphone premier prix compatible avec les cartes SIM
chinoises. Notez que même si vous ne pouvez appeler que des numéros
en Chine, vous pouvez toujours recevoir des appels internationaux (avec
une surcharge).
La plupart des hôtels d’affaire offrent le Wifi. Même si certains sites sont
bloqués, comme Facebook et Twitter, vous pourrez naviguer internet
normalement la plupart du temps. Attention si vous essayez d’utiliser
Google et ne comprenez pas le chinois car certaines recherches passent
par Hong Kong et les pages sont alors en chinois.
5- Se déplacer en Chine
Le moyen le plus simple est encore le taxi. Cependant indiquez votre
destination en chinois et pas en anglais. Un bon moyen de donner de
bonnes directions à votre chauffeur est de demander à votre hôtel de lui
indiquer votre destination ou d’appeler l’endroit où vous vous rendez et de
demander à votre interlocuteur de parler au chauffeur.

6- Tirez le meilleur parti de vos rendez-vous
Quand cela est possible, essayez d’obtenir une introduction auprès de vos
contacts par une tierce personne qu’ils connaissent. Le réseau (Guanxi)
est très important en Chine.
Organisez bien votre temps pour vos rencontres avec vos contacts
d’affaires et vos visites d’usine. Les discussions ont tendance à prendre
beaucoup plus de temps en Chine qu’en occident et se prolongent souvent
lors de longs déjeuners et diners. Ne refusez jamais une invitation à
diner, aussi fatigué que vous soyez. Ce serait une offense et cela fait
partie des négociations.
Prévoyez d’avoir un interprète qualifié avec vous. Prendre le temps de
trouver un interprète qui connaisse votre secteur d’affaires et le monde
des affaires en général est un investissement que vous ne regretterez pas
comme je l’explique dans mon rapport d’expertise sur la Chine.
7- Etiquette d’affaires
Portez toujours un costume et une cravate, c’est un signe du respect que
vous portez à vos interlocuteurs.
Soyez ponctuel, même si vous vos contacts ne le sont pas.
Présentez votre carte de visite des deux mains en vous inclinant
légèrement. Pour montrer l’importance que vous attachez à vos contacts,
à vos relations avec la Chine, et à quel point vous êtes sérieux au sujet de
vos projets en Chine à long terme, vous deviez avoir des cartes de visite
bilingues, en anglais et en chinois.
La hiérarchie est un élément fondamental en Chine. Prenez le temps de
comprendre la position des personnes avec lesquelles vous négociez, en
prenant en compte leur ancienneté et montrez que vous comprenez cette
hiérarchie. C’est aussi un des aspects de la culture chinoise que j’aborde
en détails dans mon manuel rapport d’expertise sur la Chine.
N’interrompez jamais la personne qui parle, ne regardez pas vote montre
et ne vous servez pas de votre téléphone. N’oubliez jamais que vous êtes
constamment évalué par les personnes présentes.
8- Amener des présents
Amener des présents fait partie de la vie des affaires en Chine et ne
négligez pas de jouer le jeu. Offrez le plus beau présent à la personne la
plus importante. Comme nous venons de le voir, offrir le même cadeau à
toutes les personnes présentes serait une offense ? Soyez-y très
sensible. Emmenez toujours des cadeaux supplémentaires au cas où il y
aurait quelqu’un que vous n’aviez pas prévu.
Les présents ne devraient pas être chers pour éviter toute suspicion de
corruption. Quelque chose qui est en paire est toujours apprécié car cela
signifie l’harmonie. Un cadeau typique de votre pays ou un stylo est
toujours une bonne idée. N’offrez jamais de pendule : c’est un cadeau qui
rendrait les chinois inconfortables car la phrase « offrir une pendule » en
chinois ressemble beaucoup « offrir ses derniers respects ».
Pour le papier cadeau, évitez le blanc, le noir ou le bleu qui sont des
couleurs de deuil. Par contre le rouge, l’or et l’argent sont des couleurs qui
portent chance.
9- Aller au restaurant
Un banquet au restaurant fait souvent partie du processus de négociation
et est utile pour créer des liens avant de parler affaires en détails. Vous
serez rarement invités chez vos partenaires d’affaires, tout au moins pas
avant que vous n’ayez de longues et solides relations. Mais même au
restaurant il y a des règles de bien séance et un certain protocole à
suivre.
Ainsi, attendez que l’on vous indique votre place, car comme dans les
réunions au bureau, le placement est basé sur la hiérarchie. Pour être
poli et honorer vos hôtes, goûtez à tous les plats. N’oubliez pas qu’un
banquet comprend au moins 20 plats, donc même si vous aimez un plat,
gardez de la place pour la suite !
Il n’y a pas de honte à demander des couverts si vous n’êtes pas à l’aise
avec des baguettes, même si souvent on ne pourra vous offrir qu’une
cuillère.
Rappelez-vous aussi que si vous videz votre assiette, les chinois
présumeront que vous en demandez davantage. Soyez donc prudent.
Enfin, la règle d’or est que l’on ne parle pas d’affaires pendant les
repas. Et bien sûr évitez les sujets sensibles comme le Tibet ou Taïwan.
10- Langage
Vous pouvez bien entendu mener vos affaires sans parler chinois,
personne ne s’attend à ce qu’un occidental maîtrise le
mandarin. Cependant connaître quelques expressions de base est utile
pour démontrer votre intérêt et respect pour le pays.
Dans la même optique, je vous recommande de vous informer autant que
possible sur les sociétés avec lesquelles vous négociez et sur la région et
le pays. Encore une fois, c’est un signe d’intérêt et de respect qui sera
apprécié.
Si vous prévoyez de travailler avec la Chine et êtes intéressé par la
culture chinoise, je vous recommande la lecture de mon rapport
d’expertise où vous trouverez des conseils plus détaillés pour vous guider
vers la réussite en Chine.
Enfin, pour conclure, voici quelques informations pratiques de base :
Quelques phrases type :
▪ Bonjour : Ni Hao
▪ Comment allez-vous ? : Ni Hao ma ?
▪ S’il-vous-plait : Qing
▪ Merci : Xie xie
▪ De rien : Bu keqi
▪ Excusez moi : Dui buqi
▪ Je m’appelle : Wode mingzi jiao…
▪ Je comprends : Wo ming bai
▪ Je ne comprends pas : Wo bu ming bai
▪ Attendez s’il-vous-plait : Qing deng yi xia
▪ Au revoir : Zai jian
Pourboires : Que ce soit dans les restaurants ou les taxis, il n’est pas
nécessaire de laisser un pourboire.
Code téléphonique de la Chine : 86

2013年12月17日星期二

Les constructeurs automobiles PSA et Dongfeng négocient leur partenariat (par RFI)

Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault visite une usine Dongfeng à Wuhan, en Chine, le 7 décembre 2013. L'Etat, comme Dongfeng, pourrait monter au capital de PSA.
Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault visite une usine Dongfeng à Wuhan, en Chine, le 7 décembre 2013. L'Etat, comme Dongfeng, pourrait monter au capital de PSA.
REUTERS/China Daily

Par RFI
Le constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën a confirmé ce jeudi 12 décembre que les négociations avec Dongfeng ont débuté. Le Chinois entrerait dans le capital du Français. Son partenaire américain, General Motors, avait donné son aval, et a annoncé jeudi la mise en vente de ses parts dans l'entreprise.

Les discussions en sont au stade préliminaire et aucune assurance ne peut être donnée quant à leur aboutissement, a précisé ce jeudi 12 décembre le Français PSA Peugeot Citroën. L'Etat français pourrait également participer à une augmentation de capital du groupe à hauteur de 3,5 milliards d'euros selon une source proche du dossier, précise l'AFP. La famille Peugeot détient près de 26%. Quant à General Motors, il a décidé de se débarrasser des 7% de parts qu'il détenait dans PSA.
Les deux actionnaires français et américains - partenaires depuis février 2012 - ont en avaient modifié les termes de leur contrat pour permettre l'arrivée d'un tiers, en l'occurrence du Chinois Dongfeng dans le capital de PSA.
Cette augmentation de capital apparaît plus que jamais nécessaire. Le constructeur français souffre de la crise du marché automobile en Europe, des variations de change, et a annoncé hier une dépréciation de ses comptes de plus d'un milliard d'euros pour 2013.
PSA Peugeot Citroën a également dû revoir à la baisse les ambitions nées de son alliance avec General Motors. Si c'est bien le Français qui construira dans son usine historique de Sochaux la remplaçante de l'Opel Zafira, le projet d'une plate-forme commune PSA / General Motors de construction de petites voitures a, lui, été abandonné. Le projet devait rapporter quelque deux milliards de dollars.

La diplomatie économique de la Chine, une stratégie gagnant-gagnant (Xinhua)

BEIJING, 21 novembre (Xinhua)
La Chine adopte une diplomatie économique gagnant-gagnant qui vise à stimuler la prospérité nationale et à créer et partager des opportunités avec le reste du monde.
Un rapport approuvé en novembre 2012 par le 18e Congrès national du Parti communiste chinois a souligné la coopération gagnant-gagnant comme étant une caractéristique importante de la diplomatie chinoise pour les cinq prochaines années.
"Nous devons accroître la sensibilisation au sujet des êtres humains appartenant à une communauté de destin commun", a indiqué le rapport. "Un pays doit tenir compte des préoccupations légitimes des autres pays lorsqu'il poursuit ses propres intérêts, et doit promouvoir le développement commun de tous les pays tout en favorisant son propre développement".
Le président chinois Xi Jinping et le Premier ministre chinois Li Keqiang ont présenté l'aspect gagnant-gagnant de la diplomatie économique de la Chine au cours de leurs diverses tournées à l'étranger depuis le mois de mars.
Les deux dirigeants ont présidé la signature d'une série d'accords de coopération, incluant l'établissement d'une ceinture économique le long de la Route de la Soie avec les pays d'Asie centrale, une Route de la Soie maritime avec les pays d'Asie du Sud-Est, un accord de libre échange avec la Suisse, et un projet de chemin de fer et de train à grande vitesse avec la Thaïlande.
Leurs visites à l'étranger ont été basées sur un solide programme économique, avec des plans concrets pour renforcer la coopération pratique avec d'autres pays et bénéficier aux populations des deux parties.
Dernière évolution en date dans ce cadre, MM. Xi et Li ont rencontré les dirigeants de l'Union européenne (UE) à Beijing cette semaine.
La semaine prochaine, plusieurs accords seront signés entre la Chine et les pays de l'Europe centrale et orientale lors de la visite du Premier ministre Li en Roumanie, dans des domaines tels que les infrastructures, l'électricité, l'économie verte et la finance.
TROIS PILIERS
La nouvelle diplomatie économique de la Chine, qui met l'accent sur le commerce, les investissements, les infrastructures et la finance, est d'abord fondée sur un soutien de haut niveau.
Les dirigeants chinois ont agi en tant que représentants, négociateurs et vendeurs en chef lors de leurs visites à l'étranger pour servir les intérêts économiques nationaux.
Beaucoup d'entreprises chinoises et des milliards de personnes ont bénéficié de la coopération économique étrangère de la Chine.
Selon des experts, la diplomatie économique chinoise a révélé la réflexion stratégique de la nouvelle direction pour élaborer des plans d'ensemble pour les situations intérieure et internationale et pour servir le peuple dans les affaires diplomatiques.
Le second pilier de la diplomatie économique chinoise est la coopération gagnant-gagnant, qui garantit des avantages à la fois pour la Chine et pour le reste du monde.
Fondée sur la coopération gagnant-gagnant, la Chine recherche ses intérêts nationaux tout en respectant et soutenant d'autres pays dans la poursuite de leurs propres intérêts, dans le cadre de leurs coopérations pratiques avec la Chine, ont noté les dirigeants chinois.
Les entreprises chinoises ont pris part aux activités de consommation, de production et d'investissements d'autres économies, en tirant pleinement parti de leurs avantages comparatifs dans les biens, la technologie, le capital et la réalisation de projets.
La politique "Sortir des frontières", encourageant les entreprises chinoises à investir à l'étranger, a contribué au développement économique et social de nombreux pays.
Le monde a besoin de l'expérience de la Chine en matière de développement, de technologie et de capital. La vaste réserve de devises étrangères de la Chine pourrait notamment être une source rare de financement pour les projets d'infrastructures dans plusieurs pays en voie de développement et des marchés émergents au milieu de la pleine crise de la dette dans plusieurs pays riches.
La Chine a aussi besoin du monde pour élargir son marché et ses investissements à l'étranger. L'initiative "Sortir des frontières" pourrait stimuler la croissance économique et créer des emplois en Chine. Cette initiative pourrait aider à alléger la surcapacité dans certaines industries et améliorer la structure économique de la Chine.
Avec la stratégie "Sortir des frontières", la diplomatie économique de Chine met aussi l'accent sur une politique d'"importation" pour faire un meilleur usage des technologies de pointe et des produits de qualité étrangers afin d'améliorer l'économie nationale et la vie du peuple.
Le troisième pilier de la diplomatie économique chinoise est l'exploitation du plein potentiel du marché. Les entreprises sont le point de départ et les principaux participants à la diplomatie économique de la Chine.
Dans le contexte de la mondialisation économique, la nouvelle direction de la Chine a promis que sa diplomatie servira l'économie nationale par une augmentation des exportations, des investissements à l'étranger et la création d'emplois.
La croissance fera de la Chine, actuellement la seconde économie du monde, un partenaire plus proche d'autres pays. Sa diplomatie économique est essentiellement un processus visant à apporter la prospérité gagnant-gagnant dans le reste du monde.