2012年3月30日星期五

La Foire de Canton

La foire de Canton, la plus grande foire commerciale de Chine, a rapporté une légère croissance des exportations, malgré les dettes persistantes et les crises financières en Europe et aux Etats-Unis.
  Des accords d'exportation d'une valeur de 37,9 milliards de dollars ont été signé lors de la 110e foire de Canton, en hausse de 3% par rapport à la session précédente qui s'est déroulée au premier semestre de l'année, selon Liu Jianjun, porte-parole de la foire.
  La foire a attiré un record de 209 175 clients, en hausse de 1% par rapport à la session précédente.
  La foire a vu une forte demande de commandes d'exportation venant des économies émergentes comme l'Afrique, l'Asie et l'Amérique latine.
  Cependant les demandes des deux grands importateurs de la Chine, à savoir l'Europe et les Etats-Unis, ont réduit respectivement de 19% et 24%, en raison des crises de la dette en Europe et du taux de chômage élevé aux Etats-Unis.
  M. Liu a indiqué que 88% des commandes seraient satisfaites dans les six prochains mois, indiquant que les exportateurs restaient réticents à conclure des contrats à long terme.
  "Cela reflète la prudence dans le marché international, les commerçants n'osant pas passer des commandes à long terme," a déclaré M. Liu. "Nos exportateurs ne veulent pas non plus gérer des commandes à long-terme, car ils s'inquiètent des fluctuations des coûts des matériaux et du taux de change." 
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2012年3月29日星期四

FOIRE DE CANTON EN CHINE

      Foire de Canton - Invitation et Accompagnement

CFC vous offre vos invitations et vous propose un accompagnement durant votre séjour à la foire de Canton : service d'interprète, réservation d'hôtel, déplacement sur place, assistance, négociation, sourcing...N'hésitez pas à nous contacter!
Dates: Phase I: 15-19 avril 2012 9:30-18:00
           Phase II: 23-27 avril 2012 9:30-18:00
        Phase III: 1-5 mai 2012 9:30-18:00
Adresse: Parc d'exposition de la Foire d'import-export de Chine à Pazhou (No. 380, rue Yuejiangzhong,Guangzhou,Chine)

La foire de Canton ou foire de Guangzhou est la plus grande foire commerciale internationale de Chine. Cette foire représente la meilleure occasion de voir ce qui se fait de nouveau en matière de construction, high-tech, matériaux, médecine, objet et cadeaux en Chine.
Date de l'inauguration
printemps de 1957
Fréquence de l'exposition
Deux sessions par an, trois phases par session
Lieu de l'événement
- Parc d'exposition de Pazhou de la Foire d'import-export de Chine (No. 380, rue Yuejiangzhong, Guangzhou, Chine)
Produits exposés (en anglais)
Phase I:Phase II: Phase III:
- Appareils électroménagers       
- Outils de quincaillerie
- Machinerie mécanique
- Véhicules et accessoires
- Matériaux de construction
- Luminaire
- Produits en industrie chimique
- Pavillon d'Importation
- Produits en consommations courantes
- Cadeaux
- Maison et décoration
- Textiles et vêtement
- Chaussures
- Papeterie de bureau, bagages, produits de sports
- Médecines et soin de santé
- Aliments et produits du terroir
La Foire de Canton en bref
Inaugurée au printemps de 1957, la Foire d'import-export de Chine, ayant pour autre nom "Foire de Canton", se tient deux fois par an (au printemps et en automne) à Canton. Datant d'une quarantaine d'années, elle est, à l'échelle chinoise, la foire internationale la plus expérimentée, la plus importante, la plus active, la plus assortie, la plus fréquentée et aussi la plus réussie.
Y participent quarante-sept délégations, regroupant des milliers d'exposants à haute crédibilité et de haute performance : des sociétés du commerce international, des usines, des laboratoires de recherches, des entreprises à investissements étrangers, des entreprises à capitaux exclusivement étrangers, des entreprises privées etc.
En plus de la traditionnelle négociation contre échantillon, la Foire de Canton organise aussi d'autres activités de négociation par exemple la foire sur Internet. La Foire de Canton est destinée essentiellement à l'exportation, l'importation n'étant pourtant pas exclue. La Foire accueille des coopérations et des échanges économiques et techniques de toutes sortes, mais aussi des activités telles que l'inspection des marchandises, l'assurance, les transports, la publicité et la consultation. Ainsi Canton devient un rendez-vous des commerçants du monde entier, un lieu d'échange privilégié et de communication amicale pour les activités économiques et culturelles.
 

2012年3月22日星期四

Chine : Comment investir ? 5 façons de bénéficier (peut-être) de la croissance chinoise

Chine : Comment investir ? 

5 façons de bénéficier (peut-être) de la croissance chinoise 

La croissance chinoise attise toutes les convoitises, et beaucoup s'interrogent sur les moyens d'en tirer financièrement partie. Cependant, l'investissement financier en Chine est rendu très difficile par la fermeture du compte de capital et le contrôle des changes. Dès lors, seules quelques formules légales permettent à ce jour de réaliser un investissement financier en Chine. Elles s'avèrent souvent dangereuses et peu rentables. Cette fiche ne traite pas des investissements directs étrangers, qui relèvent d'une autre logique.
1. Investir directement sur les marchés financiers de Chine continentale
En raison du contrôle des changes, la participation d'investisseurs étrangers sur les marchés financiers continentaux reste timide. Quelques voies existent, mais ces investissements se sont jusqu'à présent révélés très peu performants. A ce jour, seulement deux possibilités sont offertes aux étrangers :
- les actions B : la cote des places de Shanghai et Shenzhen est répartie en actions A libellées en monnaie locale, accessibles aux seuls ressortissants chinois, et en actions B libellées en HKdollar et USdollar, ouvertes aux étrangers depuis 2001. En mai 2005 à Shanghai, on comptait 1013 entreprises cotées et une capitalisation totale de 3247 Mds RMB. Mais le marché B ne compte que 54 entreprises pour une capitalisation de 26 Mds RMB. Il existe à présent une bande de fluctuation journalière maximale de 10% par titre (et de 5% pour les titres à traitement spécial).
- les licences QFII : Fin 2002, un système d'investisseurs institutionnels étrangers qualifiés (QFII, qualified foreign institutional investor) a été approuvé. Ces licences sont accessibles uniquement aux très grandes institutions financières. Mais, compte tenu du quota initial imposé par les autorités (975 Ms USD, soit à peine 0,5% de la capitalisation échangeable), il s'agit plutôt d'une brèche que d'une véritable ouverture. Les 9 opérateurs étrangers initialement choisis en 2002 n'avaient d'ailleurs investi que 290 Ms USD, témoignant de toutes façons de leur faible confiance dans un marché morose, engorgé par des émissions de qualité discutable. Le système s'est depuis développé. Les licences sont accordées par le régulateur boursier, la CSRC. Toutefois, la licence seule ne suffit pas pour opérer. En effet, chaque investisseur agréé doit aussi obtenir de la SAFE (State Administration of Foreign Exchange, organisme de la banque centrale en charge de la gestion des réserves de change et du contrôle des changes) un quota d'investissement. Celui-ci est actuellement compris entre 50 Ms USD et 800 Ms USD. Fin 2004, les autorités ont accordé des autorisations à 27 étrangers pour un montant global d'environ 3,5 Mds USD. Les autorités ont récemment envisagé d'élever le plafond total d'investissement à 10 Mds USD. Toutefois, il apparaît qu'une part importante des fonds autorisés n'est toujours pas effectivement investie.
Certaines des banques ayant obtenu un quota QFII, le mettent à disposition d'autres investisseurs ou fonds d'investissement.
2. Investir sur le marché financier hongkongais
Les placements sur le marché hongkongais se sont révélés être d'un bien meilleur rendement que les placements en Chine continentale. Hong Kong offre à la fois une meilleure sécurité juridique et un marché bien plus liquide. Deux types d'actions hongkongaises reflètent plus particulièrement l'évolution des entreprises de Chine continentale :
- les actions H : ce sont les titres d'entreprises enregistrées en République Populaire de Chine et possédant une autorisation de cotation à Hong Kong. L'indice Hang Seng China Enterprise, qui regroupe les actions H, est composé de 37 titres.
- les red chips : il s'agit des grandes capitalisations cotées à Hong Kong et dont le capital est détenu au moins pour 35% par des résidents de Chine continentale et dont le principal actionnaire est chinois. L'indice Hang Seng China Affiliated (indice Red Chips) comprend 27 entreprises.
3. Acheter des parts de fonds de placement « Chine » ou « Grande Chine »
De nombreuses banques et gestionnaires de fonds ont créé des fonds géographiques spécialisés sur la Chine. On constate des réussites très diverses depuis 2001. Ceci est peu étonnant, alors que l'indice phare de Shanghai perdait 50% de sa valeur dans le même temps. Néanmoins, la plupart des fonds paraissent se reprendre depuis peu (la période noire de la fin 2001 sortant peu à peu de la période de référence de 3 ans).
4. Prendre des participations financières dans des entreprises non cotées
Le cadre classique des investissements directs étrangers (IDE) en Chine n'est guère adapté à l'investissement financier. Qu'il s'agisse de participer à la création d'une entité nouvelle ou de prendre une participation dans une entité existante, une approbation préalable de l'administration est requise, fondée sur des considérations sectorielles. L'autorité d'approbation vérifie que l'investissement étranger intervient dans un secteur ouvert aux étrangers et se fonde notamment sur un document dénommé Catalogue d'orientation de l'investissement étranger, qui classe les secteurs d'activité en plusieurs catégories selon que l'investissement étranger y est encouragé, restreint ou interdit.
Depuis 2003, il est possible de créer une entreprise de capital risque à investissement étranger (ci-après ECRIE). Son champ d'application est large : il s'agit de réunir dans une même structure des investisseurs, soit tous étrangers, soit étrangers et chinois, dans le but de prendre des participations en capital dans des sociétés non cotées (généralement de haute ou nouvelle technologie), de leur apporter des services de management et de réaliser des plus-values à l'occasion de la cession ultérieure de ces participations.
Le texte vise les prises de participation aussi bien dans des sociétés nouvelles ou en création (capital risque stricto sensu) que dans des sociétés existantes (private equity).
L'ECRIE peut au choix prendre la forme d'une entité sans personnalité juridique, auquel cas la responsabilité des investisseurs est indéfinie et solidaire et le capital minimum de 10 Ms USD, ou bien d'une société commerciale et la responsabilité des investisseurs est alors limitée à leurs apports, le capital minimum n'étant alors que de 5 Ms USD.
L'ECRIE doit avoir entre 2 et 50 investisseurs chacun apportant au moins 1 M USD. Elle doit en outre avoir un investisseur qualifié qui doit être un professionnel du capital risque répondant à des exigences strictes (notamment gérer déjà 100 Ms USD d'investissements). Les investisseurs d'une ECRIE sans personnalité morale peuvent limiter leur responsabilité au montant de leurs apports si l'investisseur qualifié accepte d'être indéfiniment et solidairement responsable des dettes de l'entreprise de capital risque.
L'ECRIE doit avoir au moins 3 professionnels expérimentés dans le capital risque ou sous-traiter la gestion quotidienne à une entreprise de management de capital risque (EMCR).
Par rapport au cadre strict de l'IDE, l'investissement au travers d'une ECRIE présente quelques avantages :
- le capital de l'ECRIE peut être libéré sur une période totale de 5 ans, en fonction de l'état d'avancement des investissements ;
- lorsqu'une participation dans une entreprise chinoise est cédée par l'ECRIE, les investisseurs étrangers peuvent immédiatement récupérer leur investissement dans celle-ci, par réduction de capital, à hauteur du montant initialement investi par l'ECRIE dans l'entreprise chinoise ;
- l'ECRIE est dispensée d'approbation préalable lorsqu'elle investit dans les catégories « encouragée » et « permise » du Catalogue d'orientation de l'investissement étranger. Elle doit toutefois notifier l'investissement aux autorités du commerce. Dans la catégorie « restreinte », l'approbation reste nécessaire.
Le régime fiscal dépend de la forme de l'ECRIE. Si elle a une forme de société commerciale, elle est d'abord taxée à son niveau comme toute entreprise à investissement étranger. Les investisseurs étrangers sont alors considérés comme percevant des dividendes de l'ECRIE. La Chine renonce à l'heure actuelle à toute retenue à la source sur des dividendes payés par une entreprise à investissement étranger.
Lorsqu'en revanche, l'ECRIE n'a pas la personnalité juridique, l'impôt sur les bénéfices est dû (sauf option contraire) au niveau des investisseurs étrangers. Dans le cas où l'ECRIE n'a pas son propre management en Chine, mais recourt aux services d'une EMCR, les investisseurs étrangers sont imposés comme des entreprises étrangères sans établissement stable. Les plus-values de cession de titres sont soumises à une retenue à la source de 10 %.
Les acteurs anglo-saxons sont les plus présents aujourd'hui, par exemple Carlyle, Morgan Stanley, et Goldman Sachs. Le montant annuel investi dans des opérations de capital risque en Chine a dépassé un milliard USD en 2004.
5. Anticiper une éventuelle réévaluation du RMB
La spéculation sur une réévaluation du RMB est continue depuis fin 2002 . L'ancrage du RMB au dollar US n'ayant pas évolué dans l'intervalle, ces positions se sont avérées continuellement perdantes.
Les investisseurs chinois multiplient les techniques afin de spéculer sur une éventuelle réévaluation du RMB. Néanmoins, légalement, le spectre d'instruments ouverts aux investisseurs étrangers est, là aussi, beaucoup plus étroit, et se limite aux contrats NDF (non deliverable forwards), échangés à Hong Kong et Singapour.
Il s'agit de contrats à terme sur l'évolution anticipée du taux USD/RMB, à 3/12/24 mois. Ces produits dérivés constituent une manière sécurisée de spéculer sur l'avenir du régime de change chinois, la contrepartie étant toujours une grande institution financière. Néanmoins, le risque est très élevé, car l'investisseur perd à l'échéance l'intégralité de sa mise en cas de maintien de la parité. Les volumes de transactions quotidiens sont de l'ordre de 500 Ms USD. Ce marché, soumis aux aléas des rumeurs, est marqué par une forte volatilité.


Comment investir en Chine?

Comment investir en Chine ?

Devant ces nombreux arguments incitatifs, il est donc assez tentant pour les grandes, les moyennes, ou les entreprises individuelles d’investir concrètement sur le continent chinois. Toutefois, pour ne pas avoir de regret, il est particulièrement recommandé à tout un chacun d’observer ces quelques conseils avisés !
Avant toute chose, il faudra impérativement entreprendre une étude de marché dans les normes pour vous rendre bien compte de la réalité du terrain et éviter ainsi les mauvaises surprises. Une telle étude est d’autant plus recommandée qu’il est particulièrement hasardeux de se fier aux chiffres officiels des autorités ! Pour ce faire, n’hésitez pas à contacter les autorités françaises sur les lieux et les associations d’entrepreneurs qui y officient également ! Ensuite, une fois l’étude de marché effectuée, il faudra repérer et choisir le lieu idéal pour s’implanter. A titre d’exemple les régions les plus prisées par les hommes d’affaires français en Chine sont « Yantai, Pékin, Shanghai, et Guizhou » ! Notez que le critère essentiel pris en compte pour déterminer le choix des investisseurs réside notamment dans la fiscalité des régions. Enfin, il vous faudra choisir entre diverses structures juridiques pour pouvoir vous installer sans problème dans le pays ! Entre autres, chaque investisseur devra s’implanter soit en tant que simple « Bureau de représentation », soit en tant que « SARL », soit enfin en tant qu’une « Limited Company » de Hong Kong.

2012年3月19日星期一

Free Book-China Economy Atlas

Free Book-China Economy Atlas - Research on 133 Industries

Introduction of this book:
By the end of year 2010, China outperformed Japan and became the second largest economy in the world, attracting the attention of global industrial investors and researchers. China is a large country with a vast stretch of land and economic development varies widely by regions, and there is a huge difference in industrial structure between inland provinces and southeast coastal regions. How to correctly identify the distribution of key industries across the Mainland China in Chinese economy is an important topic for investors and economic researchers both in and outside China.
By adoption of 133 data maps, China Economy Atlas presents a clear picture on the distribution of key industries in Chinese economy across different regions of Mainland China. The book gives an introduction to each industry with an individual data map and messages as well as charts.
For the first time, China Economy Atlas adopts the International Standard Industrial Classification of All Economic Activities issued by the United Nation and classifies all economic activities into 133 major sectors, according with the reading habits of international readers. The combination of data maps, text messages and chart analysis enables the book to present a clear picture on the distribution of all segmented major sectors across provincial regions in Mainland China, telling the differences in industrial structure across different regions and highlighting hot places for relevant major sectors.
In terms of the analysis method, by introduction of the economic distribution index of industries across China, China Economy Atlas provides readers with a quantitative and direct as well as reliable reference based on a composite weighted calculation of the distribution of major sectors with the three key indicators such as the number of enterprises, their business revenue and profits by region and by business type.

2012年3月18日星期日

La Chine est à un tournant

La Chine est à un tournant (12/01/2011)


Avec une croissance de 10 % en 2010, la Chine affiche toujours une insolente santé. Pourtant, sa Bourse évoque un bilan en demi-teinte. L’économie chinoise est à un tournant, mais les perspectives restent très prometteuses. De quoi dynamiser votre portefeuille !

Retour de l’inflation

Face à la récession des pays développés et à l’arrêt du commerce international, la Chine a mis en place un plan pour relancer la demande dans son pays et compenser la baisse des exportations. Relance budgétaire et ouverture des vannes du crédit ont réussi à dynamiser les investissements et la consommation, permettant à l’économie de préserver sa croissance. Mais le boom de la demande domestique a aussi provoqué un dérapage des prix. L’inflation a grimpé pour atteindre 5,1 % en novembre, son maximum sur deux ans. Avec une hausse (annuelle) de 3,2 % sur les 11 premiers mois de 2010, l’objectif de 3 % a été dépassé, ce qui n’est pas sans effrayer les autorités, qui y voient aussi les germes de la contestation sociale. De plus, qui dit forte inflation dit érosion du pouvoir d’achat, ce qui est incompatible avec le rééquilibrage vers davantage de consommation intérieure et moins de dépendance aux exportations.

Changement de cap monétaire

Dans un premier temps, les autorités se sont contentées d’intervenir sur certains produits de première nécessité. Ensuite, ce fut au tour de la lutte contre la spéculation et du contrôle de certains prix. Toutes ces mesures restant inefficaces, il a fallu s’attaquer aux vraies racines : l’explosion de la masse monétaire (argent en circulation). Le gouvernement a limité l’octroi des crédits et relevé les réserves obligatoires que doivent détenir les banques. Enfin, pour la première fois depuis trois ans, les taux directeurs ont, été relevés par deux fois de 0,25 %. Un changement de cap qui explique la modeste performance boursière chinoise en 2010.

Calendrier politique

Si le loyer de l’argent sera sans aucun doute encore relevé ces prochains mois, il ne faut pas non plus en exagérer la portée. De «très» accommodante, la politique monétaire devient «simplement» accommodante et il ne faut pas craindre de brusque ralentissement de la croissance. L’économie chinoise pourra toujours compter sur la consommation des ménages qui profitent enfin de l’essor économique et voient leurs revenus augmenter. Quant à la croissance des investissements, si elle sera moins forte vu le durcissement monétaire et la fin du plan de relance, le calendrier politique (électoral) la soutiendra dès le second semestre : pour asseoir leur pouvoir, les dirigeants en place se doivent de présenter des résultats flatteurs. Et si les années creuses entre deux congrès sont l’occasion de refroidir une économie toujours au bord de la surchauffe, la relance sera assurément de mise à l’approche du congrès de 2012. Enfin, les exportations resteront au cœur du dynamisme chinois, avec un commerce extérieur toujours en excédent.

Transition

La Chine se trouve à un tournant, avec le rééquilibrage de son développement vers davantage de demande intérieure. Un changement qui provoque des tensions et altère quelque peu ses performances économiques. Favoriser la demande intérieure attise les pressions inflationnistes, d’où les mesures des autorités. Si celles-ci pèseront légèrement sur la croissance, elles permettront aussi d’éviter le dérapage de l’économie et la formation d’une bulle immobilière. Ce rééquilibrage érode aussi la performance productive du pays, les gains de productivité des biens domestiques qui ne participent pas au commerce international étant moins rapides. Néanmoins, le modèle économique développé par les autorités chinoises est aussi plus équilibré, moins tributaire des cycles économiques internationaux et plus à même d’assurer le développement du pays à long terme.

Nos conseils

Même si on ne peut exclure des soubresauts à court terme, la Chine et ses marchés boursiers constituent toujours une source de diversification intéressante dans un portefeuille équilibré. Vous pouvez y consacrer environ 10 % de votre portefeuille (ou 5 % pour un portefeuille défensif à cinq ans).
Notre préférence va à la sicav Fidelity China Focus A EUR disponible sans frais d’entrée chez Deutsche Bank et BinckBank. Les plus audacieux peuvent aussi investir dans les actions individuelles de sociétés chinoises (nous suivons à présent China Medical Technologies).

2012年3月11日星期日

Etudie de marche en Chine

Evaluez le marché chinois avec une étude de marché personnalisée. Nous cherchons et vous livrons des informations précises et à jour afin que vous puissiez explorer les possibilités offertes par différentes régions de Chine :
Différentes de publications générales ou obsolètes, nous travaillons les informations répondant aux questions particulières qui concernent votre projet en Chine. Le champ des nos interventions comprend le registre des spécificités suivantes :
- Concurrence : Identification des technologies, produits ou services concurrents (industries locales et étrangères implantées en Chine), ainsi que des fournisseurs de ces produits/services sur le marché.
- Conditions et cadre réglementaire de l'accès au marché chinois : Informations sur les droits et taxes, quotas et échéances, barrières non tarifaires et réglementations (ou leur application locale) qui peuvent affecter la mise sur le marché ou la compétitivité de vos produits ou services.
- Taille et parts de marché : Information sur des tailles de marché / demande pour vos produits ou services, incluant des statistiques import-export, données de production locale et importation.
- Tendance des marchés : Évaluation du marché potentiel pour vos produits ou services, basée sur des tendances d'évolution de marché, de sources industrielles et de statistiques de production/importation. Le rapport inclut des indications de tendance significatives, susceptibles d'avoir un impact sur votre cible, comme des informations relatives à des investissements concurrents, des programmes gouvernementaux, des modifications de politique globale ou locale, l'émergence de nouvelles règlementations, les pratiques effectives aux niveaux régionaux ou locaux.
- Normes applicables & enregistrement de produits : Information sur les normes et enregistrements requis et leur procédure concernant des licences spéciales pour vos produit(s). Nous vous accompagnons aussi dans le dépôt des dossiers requis.
- Viabilité de produits : Nous recherchons dans quelle mesure et sous quelles conditions vos produits / services ont un marché captif en Chine. Nous rencontrons des agents / distributeurs ou partenaires identifiés et mesuront ou se situe un intérêt réel pour vos produits / services.



2012年3月9日星期五

Bien commercer avec les Chinois

Êtes-vous prêts à passer au travers d'innombrables banquets chinois, avec 10 services et plus ? À déguster des plats exotiques? À ingurgiter des litres et des litres de thé et à vous envoyer des «ganbei» des «maotai» et même du vin de serpent derrière la cravate?

Si vous répondez oui à toutes ces questions, vous détenez les clés du succès du
commerce avec les Chinois. C'est du moins ce qu'a laissé entendre un spécialiste en cette matière, devant les membres de la Chambre de commerce du Centre-de-la-Mauricie, lors d'un dîner thématique «Club Sandwich», au restaurant La Pinata, à Shawinigan.

Conseiller en affaires internationales, Stéphane Fallecker est depuis deux ans, rattaché au pupitre de la Chine, d'Hong-Kong et de la Mongolie, au sein du ministère du Développement, de l'innovation et de l'exportation du Québec.


Détenteur d'une maîtrise en gestion internationale des hautes études commerciales, et ayant participé à une bonne vingtaine de missions économiques, il a dressé un portrait général de cette toute nouvelle puissance économique qu'est la Chine. Il a surtout transmis de judicieux conseils aux gens d'affaires de la région désireux d'établir des liens commerciaux avec la Chine.


Un gros joueur


Il a d'abord rappelé que ce vaste pays se situe au cinquième rang parmi les puissances économique du monde. Son PIB dépassait 1,5 milliard $US en 2004. Son enviable croissance annuelle est de 9,3 %. La Chine est le quatrième exportateur mondial et le troisième pour le pétrole. Fait intéressant, ce pays est tributaire du Canada, des États-Unis, des pays d'Asie du sud-est et de l'Amérique latine, tant pour la pâte que pour le papier.


Révélant quelques données d'une enquête réalisée en 2002 par la Banque asiatique de développement, il a notamment signalé les principales raisons pour lesquelles les entreprises exercent leurs activités en Chine. Le faible coût d'exploitation n'obtient que 8 % contre 33 % pour le potentiel du marché.


Faut-il exporter ou sous-traiter? À cette question, l'expert suggère aux gens d'affaires de bien connaître la Chine et ses compétiteurs. De bien cerner les forces et les faiblesses et surtout, de dénicher «le bon partenaire» et le précieux «interprète» pour mieux franchir la barrière culturelle et linguistique. À propos du réseautage, il a notamment déclaré: «Ce n'est pas ce que vous connaissez qui compte, mais bien »qui« vous connaissez.»


Les Chinois...d'abord des commerçants


Pour sa part, invité à témoigner de son expérience en import-export auprès des marchés asiatiques, Jean-Marc Pittet, le président de l'entreprise Elmec de Shawinigan, spécialisée dans la manufacturation de produits électriques et électromécaniques et le montage de tableaux de contrôle, a laissé entendre qu'il faut se débarrasser du mythe voulant que le marché chinois ce n'est que pour le gros volume. «Ce n'est pas vrai, dit-il, les Chinois sont d'abord des commerçants.»

10 Conseils pour travailler en Chine

Travailler en Chine demande beaucoup de tenacité et un esprit d'aventure, voire d'avant-gardiste. A chaque tournant la désillusion guette. Voici ce que j'ai trouvé sur le Rucher, site d'emploi, comme conseils pour les aventuriers dans mon genre.

10 conseils pour réussir !

Etre préparé : Ca vous paraîtra une évidence, mais beaucoup se lancent dans l’aventure qu’est la Chine sans s’être posé des questions essentielles. Suis je prêt à quitter toutes mes attaches ? A vivre dans des conditions précaires ? Dans une culture totalement différente paraissant relever de la science fiction…

 Être motivé. Pour débuter en Chine, en contrat local, il faut se battre, frapper à toutes les portes et surtout ne pas se décourager. Ca peut être dur, très dur, votre motivation devra être sans faille et votre volonté de travailler en Chine, plus forte que tout.

Aimer la Chine. Les chinois crachent, vous bousculent dans la rue, se vexent facilement. La Chine n’est pas un pays idyllique, la fameuse « culture millénaire fascinante » dont on parle en France. Elle vous fascinera, vous dégoûtera, vous envoûtera et vous énervera à la fois. Renseignez vous sur la culture avant de partir. Et soyez vraiment attiré par celle-ci !

Apprendre le Chinois. Indispensable, on ne le répétera jamais assez. Très peu de chinois (en dehors de Hongkong) parlent anglais. Si vous voulez survivre et rencontrer des chinois, apprenez quelques rudiments de langue. Surtout l’oral, on se passe assez aisément de l’écrit, grâce notamment au Pinyin.

Venir en Chine. Vous ne trouverez pas un travail en Chine depuis la France, à moins d’être chanceux ou expatrié. Préparez votre projet, prenez des contacts et lancez vous à l’eau. Venez avec un visa touriste ou business et démarchez sur place. C’est l’unique solution.

 Être persévérant. Vous essuierez beaucoup de refus, on ne vous accueillera pas à bras ouverts. Accrochez-vous, soyez prêts à vous battre, encore plus qu’en France. Ne vous désespérez surtout pas.

Être audacieux. Frappez à toutes les porte, même celles qui vous semblent impensables, jouez de la solidarité entre Français. En Extrême-Orient, des personnes très haut placées et inaccessibles en France vous recevront car vous êtes un compatriote.

 Être humble. Ce n’est pas contradictoire avec le conseil précédent ! Ici vos diplômes, aussi prestigieux qu’ils soient ne seront pas reconnus. Soyez prêt à débuter avec un salaire de misère et dans un poste inférieur à votre niveau ! L’envie de travailler en Chine devra passer avant tout !

Abandonner son confort. Vous serez peut être obligé de débuter à 1500 RMB par mois (1200FF ), vivre dans un taudis en se cachant de la police pour étranger, sans sécurité sociale ni retraite !

 Être fort dans sa tête. La Chine n’est pas facile. Ne venez pas car « vous vous sentez mal en France et le dépaysement vous fera du bien». C’est dur, il faut s’accrocher, être sur de son choix, confiant et surtout ne pas déprimer.